Né en 1925, professeur à Sciences Po pendant trente-six ans ainsi qu'à Polytechnique, HEC, Stanford University, journaliste à La Croix, au Monde, à Ouest-France et dans les radiotélévisions allemandes, Alfred Grosser a effectivement été, durant soixante ans, un homme de réflexion et d'influence. Engagé pour la compréhension franco-allemande depuis 1947, il tient en Allemagne la place d'observateur-participant. Athée, il ne cesse de jouer un rôle un peu analogue dans le catholicisme français. Dans ce livre-bilan, il expose sa méthode de pensée et d'action, son rapport au politique, et fustige les abus des puissants de l'économie et la béance des inégalités dans notre société. La dénonciation de «la foire sur la place» que constitue le milieu parisien ne l'empêche pas de présenter ses joies culturelles qui comprennent aussi le sport, mais surtout la musique. Ces joies - étendues à celles du couple et de la famille - n'empêchent pas son interrogation insistante sur la souffrance et la mort, dans leur réalité et dans la façon dont elles sont perçues aujourd'hui. En fin de compte, Alfred Grosser rectifie l'image donnée par Albert Camus : il est un Sisyphe heureux parce que, à chaque chute, la pierre reste un peu plus haut qu'à la retombée précédente.

A 76 ans, ce cycliste important pour la discipline revient sur les 50 Tours de France qu'il a suivis, 14 en tant que coureur, 36 en tant que commentateur.

Le livre retrace l'épopée de la DGSE, le service de renseignements français à l'international, tout juste trentenaire : narration des opérations clandestines les mieux camouflées sur tous les continents. Les auteurs ont mis en commun les fonds d'archives originales, accumulées pendant 3 décennies.

Récit biographique retraçant le parcours de celle qui, au lendemain de la guerre, prit la tête d'une association de squatteurs avant de fonder le mouvement des Castors. D'après le film documentaire consacré par Marie-José Jaubert à celle qui était surnommée la madone des sans-logis.

A travers un grand nombre de critiques et d'illustrations, l'ouvrage propose un tableau complet des artistes représentatifs de l'art contemporain.

A partir de l'étude d'une soixantaine de réalisations architecturales, de l'après-guerre à celles de la dernière génération d'architectes, l'ouvrage retrace l'évolution de la capitale belge. Aujourd'hui capitale européenne, elle invite des créateurs renommés comme J. Nouvel ou C. de Portzamparc. Des encarts sont consacrés à des lieux caractéristiques de l'ambiance de la ville (librairies, cafés).

Témoignage littéraire écrit à la mémoire de la mère de l'auteure, Stéfania, une marieuse réputée, massacrée par les Hutu au Rwanda. Chaque chapitre est consacré à un sujet précis : le sorgho, les petits remèdes maison, le pain, le mariage de son frère Antoine... A ses souvenirs du paradis perdu, se mêlent ceux de la déportation des Tutsi.

L'histoire complète de l'institution, tant sur un plan diplomatique, qu'éducatif ou politique.