Publié en 1872, cet ouvrage propose une description de la Savoie peu après son rattachement à la France. L'auteur ponctue son carnet de voyage de faits historiques, de légendes et d'anecdotes sur les vallées et les villages traversés et les monuments rencontrés. Décrit également le mode de vie des Savoyards, les costumes traditionnels ou encore l'accueil réservé aux touristes.

Présente la biographie et la production d'une vingtaine de compositrices françaises : Julie Candeille, Sophie Gail, Hélène de Montgeroult, Pauline Duchambge, Pauline Viardot, Nadia Boulanger, Lili Boulanger, Henriette Renié, etc.

En prenant en compte le rebut, les oeuvres détruites, oubliées ou perdues qu'il analyse au même titre que les chefs-d'oeuvre, l'auteur établit une histoire de l'art pictural occidental du XIXe siècle. Il analyse en particulier la représentation iconographique propre à cette période.

Avec la guerre de 1914-1918 disparaît une civilisation purement paysanne qui régna naguère sur toute l'Europe. Elle prenait sa forme la plus parfaite, la plus typée, en Bretagne où, tout au long du XIXe siècle, elle a attiré l'attention des folkloristes et des savants.

Suite des articles écrits par Hector Berlioz dans la presse. Ce volume est consacré aux années 1845, 1846, 1847 et 1848, pendant lesquelles Berlioz cherche, durant ses tournées à travers le monde, à améliorer la formation des musiciens, à imposer le respect pour les compositeurs, tout en refusant la médiocrité.

En 1846, A. Dumas se rend en Espagne pour le mariage de l'infante d'Espagne et du duc de Montpensier. Il suit avec son groupe d'amis un itinéraire qui le mène de Paris à Cadix et visite l'Andalousie. Il est séduit par les danseuses de Séville et emmène ainsi le lecteur au spectacle et au bal pour un séjour festif.

En 1861, R. Burke et W. Wills achèvent la première traversée sud/nord de l'Australie. L'exploit est toutefois terni par leur mort lors du retour. L'année suivante, J. McDouall Stuart réussit à son tour la traversée. Le livre retient les moments remarquables de leurs carnets de route. Une introduction d'H. Blerzy les restitue dans l'histoire générale de l'exploration du sous-continent. ©Electre 2016

J.-R. Pacho, explorateur niçois du XIXe siècle, a localisé les sites archéologiques libyens, dont Leptis Magna et Apollonia, au cours d'un voyage entrepris seul en 1824. De cette expérience, il a tiré un livre de souvenirs sur lequel s'appuie l'auteur pour faire découvrir les racines grecques et carthaginoises de la Libye. ©Electre 2017

Dans ses Souvenirs littéraires, Maxime Du Camp, journaliste et romancier, nous donne d'inoubliables portraits de Lamartine vieillissant ; de Nerval en proie à la folie, hanté par le suicide, écrivant Aurélia ; de Fromentin, peintre de l'exotisme, auteur du remarquable Dominique ; de Delacroix amoureux jusqu'au désespoir de la couleur. On retrouve aussi George Sand et Alfred de Musset qui se déchirent et se trahissent. Mais avant tout, Maxime Du Camp est l'ami de Théophile Gautier et de Gustave Flaubert, pour qui il agit en confident, en lecteur et en critique privilégié. Ces textes pris sur le vif racontent les voyages des deux amis à travers la Bretagne, la Grèce, Constantinople, l'Egypte et la Libye. Maxime Du Camp pouvait bien écrire que ces maîtres étaient «des hommes et non des demi-dieux», et ajouter : «J'ai vécu près d'eux et je les ai jugés en contemporain car entre eux et moi le verre grossissant de la postérité ne s'était point interposé.»