La révolution gay fut d'abord et avant tout une révolution littéraire. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle génération d'écrivains américains s'est imposée. Leurs noms ? Truman Capote, Gore Vidal, Tennessee Williams, James Baldwin, Allen Ginsberg ou encore, plus près de nous, Christopher Isherwood, Edmund White, Tony Kushner, Armistead Maupin. Point commun de tous ces écrivains, outre l'insolence de leur talent ? Leur homosexualité ? cachée pour les uns, revendiquée pour les autres, envers et contre toutes les discriminations. Du mouvement des droits civiques à l'apparition du sida, loin des cortèges de manifestants et sans jamais avoir fait école ni sacrifié à l'esprit de chapelle, c'est par leurs oeuvres que ces anges batailleurs ont brisé les préjugés et ouvert la voie à une modernité littéraire, politique et sociale aujourd'hui encore bousculée. Dans cet essai émaillé d'anecdotes et de portraits passionnants, Christopher Bram nous invite à découvrir ou à relire quelques-uns des plus grands auteurs américains sous un jour inédit. Preuve que la littérature est toujours à l'avant-garde.

Cette histoire du rock montre comment cette musique issue de la soul a hérité dès ses débuts d'une charge diabolique. Considérée comme maléfique et corruptrice pour la jeunesse, elle devient au fur et à mesure des années sacralisée pour atteindre une dimension presque religieuse. Les artistes de rock deviennent peu à peu des idoles adulées voire déifiées.

Serge Koster est né en 1940 à Paris. Il a mené une carrière d'enseignant de lettres (il est agrégé de grammaire), de critique littéraire (La Quinzaine littéraire, Le Monde, France Culture) et d'écrivain. Il a publié de nombreux livres dont les derniers aux Éditions Léo Scheer : Ces choses qui blessent le coeur, Le Sexe et l'Argent et Léautaud tel qu'en moi-même.

Cette étude est consacrée au théâtre britannique des années 1990, un théâtre d'avant-garde incarné par des figures emblématiques comme Sarah Kane, Mark Ravenhil et Anthony Neilson.

Rédigé en 1968, mis à jour en 1972, ce livre, dont le titre est extrait d'une chanson de Little Richard, est le premier grand livre écrit sur le rock. D'Elvis Presley à Jimi Hendrix, Nik Cohn retrace l'histoire d'un courant musical alors à son apogée, dans un mélange d'anecdotes et d'analyses, et livre au passage des portraits saisissants et inattendus.

Le premier film en couleur date de 1935. En 1968, la couleur est partout. A travers l'analyse de films majeurs de l'histoire du cinéma, de genres cinématographiques ou d'écoles (de la comédie américaine à l'esthétique publicitaire), l'auteur explore l'aventure de la couleur au cinéma.

Ce livre relie les musique d'ici et d'ailleurs, les musiques traditionnelles et les musiques d'aujourd'hui, de genres différents. Il conduit une réflexion anthropologique sur l'universalité de la musique. Il démontre que la musique, selon ses différents registres, est construite à partir d'une même base de sons et des gammes identiques. Elle est langage et signe d'appartenance à une communauté.

Cinéaste emblématique de la Nouvelle vague japonaise, l'auteur consigne ses impressions et ses réflexions produites lors de son séjour à Mexico entre 1977-1982, où il devait réaliser un film très ambitieux qui ne vit jamais le jour. Dans ce journal, il confronte le cinéma aux arts plastiques et à la littérature, et médite aussi bien sur la philosophie que sur l'histoire mondiale du XXe siècle.