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Ma civilisation

Editeur :
Année de parution :
1954
75 p. : portr. : 19 cm
Gilbert Lely (1904-1985) restera comme un des grands poètes érotiques du XXe siècle, admiré d’André Breton, René Char ou Yves Bonnefoy. Eclairant de sa « lampe scabreuse » le surréalisme dans les années trente, au plus proche de René Char lors des années sombres de la guerre, l’auteur d’Arden (1933), de La Sylphide ou l’Etoile carnivore (1938) offre avec Ma Civilisation (1942) son recueil majeur qu’il ne cessera de retailler comme un joyau toujours à polir. Son œuvre protéiforme présente libres traductions poétiques (Les Métamorphoses (1930) ; La Folie Tristan, 1954), poèmes dramatiques (Solomonie la Possédée, 1979) ou recueils divers (L’Epouse infidèle, 1966). Elle sait allier à une flagrante modernité la reviviscence de l’antiquité ou l’étude du XVIIIe siècle, à la sombre beauté de ses proses l’humour réinventé de l’épigramme. Fin connaisseur de l’histoire de la médecine, qu’il illustre dans la revue Hippocrate, historiographe prenant la suite de Maurice Heine dans la mise au jour de l’œuvre de Sade, Gilbert Lely est également l’éditeur des œuvres complètes du divin marquis (1962-64), dont il publie en outre la correspondance inédite. Sa Vie du marquis de Sade (1952-57), sans cesse révisée au fil des ans, continue de faire autorité et s’est imposée comme un véritable monument littéraire. Unissant parfaitement lyrisme et rigueur historique, elle offre une poétique et une politique sadienne au plus loin des clichés, dont devaient hériter aussi bien Philippe Sollers que Pierre Guyotat. in : http://www.ecritures-modernite.cnrs.fr/surrealisme_lely.html. 2008-06-06