Constatant que le modèle de consommation occidental ne peut s'étendre à la terre entière à cause de l'insuffisance des ressources, l'auteur interroge autrement la question du partage déjà posée par la problématique du commerce équitable. Il propose comme alternative la décroissance équitable, qui passe par le réapprentissage de la gratuité, la relocalisation généralisée, etc.

A l'encontre des idéologies du progrès et de la croissance, cet essai propose de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. A partir d'une lecture systématique des courants de gauche, il revient sur le débat qui oppose les partisans du productivisme et de l'antiproductivisme. La question écologique apparaît comme l'occasion d'inventer une gauche antiproductiviste et optimiste.

Critique de la société de consommation mais également des différents mouvements de consommateurs engagés (ceux du commerce éthique et équitable et ceux du commerce responsable et transparent), impuissants selon l'auteur à la combattre. Celui-ci appelle à un mouvement social durable pour l'extension de la sphère de la gratuité.

Une série de propositions pour construire une pensée politique de la décroissance à travers une analyse de l'idéologie de la croissance portée par les différents partis politiques, des événements récents et du pacte écologique de N. Hulot.

P. Ariès montre que le stalinisme fut l'antithèse du communisme et explique que l'objectif de Lénine était de réaliser le capitalisme d'Etat dont le modèle s'inspirait d'abord de l'économie allemande et du taylorisme. Pourtant, la jeune Russie des soviets avait imaginé un nouveau mode de vie, antiproductiviste et écologiste. Le modèle léniniste en détruisit toutes les velléités. ©Electre 2017

Et si nous désobéissions, si nous cessions d'être de sages consommateurs? Paul Ariès nous invite à suivre les réflexions des objecteurs de croissance, de l'alimentation à la désobéissance civile, en passant par la publicité, le rationnement et la gratuité. Quand 20% des humains s'approprient 86% des ressources disponibles sur Terre, parler de décroissance devient une nécessité. Égratignant à la fois spéculateurs environnementaux et vendeurs de développement durable, il appelle à la « croissance » de l'imaginaire et des liens sociaux, pour s'offrir collectivement une vie plus libre, plus signifiante et, finalement, plus humaine. Il revient sur 10 ans de combats de la décroissance qu'il aime décrire comme un «chemin de crête», dont pourraient découler le pire et le meilleur. ©Electre 2018

Un état des lieux des différences entre le discours officiel de l'Eglise et les agissements du pape. L'auteur tente de répondre à deux questions : le pape peut-il sauver l'Eglise et peut-il sauver la planète ? ©Electre 2016

À travers l’art et les outils primitifs, nous découvrons les prémices de l’humanité. Puis le film, à l’instar de notre société moderne, opère un basculement : l’agriculture et son évolution, la révolution industrielle et la nouvelle ère techno-scientiste. Derrière la technique et les machines nous entrevoyons le travail, notamment le salariat intimement lié à la (sur)consommation.

L'hypercapitalisme révolutionne l'ensemble du fonctionnement du capitalisme. La nouvelle société est simultanément celle du besoin (hyper-marchandise) et de la dégradation de la production (junkproduction). L'hypercapitalisme n'est donc pas simplement l'époque de la marchandisation du monde, mais de sa vénalisation, puisque le vénal s'oppose structurellement à la gratuité.

B. Mylondo développe la thèse selon laquelle le culte du travail doit être remis en cause, sous peine d'enfermer l'individu dans le bagne de la surconsommation et de la surproduction. Il s'agit de décider librement de la place du travail dans l'existence. Déjà au XVIe siècle, T. More faisait allusion à la notion de revenu de citoyenneté, idéal de justice sociale.

Une histoire des arts de la table et de l'alimentation au fil des millénaires en douze périodes : préhistorienne, égyptienne, grecque, romaine, gauloise, mérovingienne, carolingienne, etc. Le politologue aborde cette histoire sous un angle sociétal et hiérarchique. ©Electre 2016

Défend une politique de sortie du productivisme et aborde les différentes facettes de la décroissance en lien avec le socialisme.

Un essai sur les différents actes de désobéissance (individuelle, professionnelle, institutionnelle) qui permettent de lutter contre les atteintes portées à la démocratie.

Plaidoyer pour un modèle de société alternatif fondé sur la gratuité. En partant des expériences et des initiatives menées en France ou à l'étranger, l'auteur dénonce les idées reçues sur le sujet et formule des propositions concrètes pour la mise en oeuvre d'un tel projet. ©Electre 2018

S'élevant contre la culpabilisation des consommateurs de viande, l'essayiste remet en perspective le débat sur le mouvement végan et appelle les militants à s'en prendre aux financiers plutôt qu'aux éleveurs, aux bouchers et aux consommateurs. ©Electre 2019

A l'encontre des idéologies du progrès et de la croissance, cet essai propose de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. A partir d'une lecture systématique des courants de gauche, il revient sur le débat qui oppose les partisans du productivisme et de l'antiproductivisme. La question écologique apparaît comme l'occasion d'inventer une gauche antiproductiviste et optimiste.

Il est invisible et pourtant il secoue la planète et menace l’humanité. Le CO2 est devenue la star encombrante du 21ème siècle. Du protocole de Kyoto jusqu’à l’après Copenhague, ce documentaire raconte la saga de cet invité surprise en passe le modifier l’économique, le géopolitique et le social.

Synthèse des travaux de P. Ariès publiés ces vingt dernières années. Elle permet d'en saisir l'articulation et de suivre l'évolution de sa pensée, répondant aux enjeux des luttes sociales et politiques. Le chercheur et militant y explique pourquoi la décroissance est indispensable et propose la gratuité des biens communs comme principe de base de la société.

Deux ans de retours d'expériences et de témoignages montrant comment privilégier les circuits courts dans la consommation quotidienne d'une famille. ©Electre 2019