Un quincailler de l'Orne rêve d'une ascension sociale pour son fils Sébastien et l'inscrit au collège des Jésuites de Vannes. Rejeté par les autres élèves, le jeune homme se lie tout de même d'amitié avec Bolorec. Deux ans plus tard, le père de Kern s'intéresse à l'éducation de Sébastien mais cela cache d'inavouables pulsions

Le chiot du narrateur va lui servir de prisme pour observer, juger ses concitoyens et dresser des tableaux de moeurs de la ville comme de la campagne. ©Electre 2018

Paru en 1900, le journal de Célestine, jeune femme de chambre tout aussi avertie qu'impertinente, est certainement l'un des textes les plus violents d'O. Mirbeau. Véritable réquisitoire contre les moeurs bourgeoises, ce monologue révélait les bassesses et les vices d'une classe sociale triomphante.

Relatées dans un langage de conteur à la veillée, pimenté du parler campagnard, vingt et une nouvelles sur un village du XIXe siècle. Le propos est féroce, mais sous la satire émerge une description du monde paysan et de la bourgeoisie.

Paru en 1900, le journal de Célestine, jeune femme de chambre tout aussi avertie qu'impertinente, est certainement l'un des textes les plus violents de O. Mirbeau. Véritable réquisitoire contre les moeurs bourgeoises, ce monologue féroce et cynique révélait les bassesses et les vices d'une classe sociale triomphante. Electre 2014

L'idée m'est venue de me volontairement imposer une corvée bien autrement pénible que les corvées militaires, et, malgré la chaleur, un beau matin, je suis parti à pied, sac au dos, de Marlotte à Bourbon-l'Archambaud. Mais après plus de deux cent cinquante kilomètres parcourus en cinq jours, la chronique de cette randonnée pédestre est loin de chanter les vertus du plein air. En guise de souvenirs, Octave Mirbeau ne récolte au cours de l'été 1884 que de dérisoires trouvailles entomologiques (une cicindèle endormie, un papillon mort) et quelques échantillons de grotesque social (du piou-piou de Montargis aux commis voyageurs de Briare) : la marche n'est pas le fait de ce tempérament bouillant et impétueux qui en supporte mal les lenteurs !

Publiée en 1899, cette oeuvre est l'assemblage de textes conçus à des époques différentes, avec des styles et des personnages différents. A la fois roman initiatique et métaphore de l'épouvantable condition humaine, il s'agit d'une condamnation de toutes les sociétés qui reposent sur la loi du meurtre et une dénonciation des crimes des colonialismes français et anglais.

L'enfance d'une bergère orpheline en Sologne au début de la IIIe République. Marie-Claire n'a que 3 ans lorsque sa mère meurt de la tuberculose. Quand leur père s'enfuit, Marie-Claire et sa soeur aînée, Madeleine, sont placées dans un orphelinat religieux. L'atelier de Marie-Claire dépeint la vie de la jeune fille installée à Paris pour y apprendre le métier de couturière. Prix Fémina 1910. ©Electre 2018

Par l'auteur du Jardin des supplices, un recueil de textes parus dans les journaux, où le grotesque humain et social reçoit un traitement de faveur grâce à la plume corrosive de cet écrivain, mort en 1917.

Dingo est un roman de l’écrivain français Octave Mirbeau, publié chez Fasquelle en mai 1913, après une pré-publication en feuilleton dans le Journal. Comme Mirbeau, malade depuis plusieurs années, n’était plus en état d’écrire, c’est son “disciple” Léon Werth qui, sur ses indications, acheva l’œuvre en chantier et en rédigea les derniers chapitres.

Le narrateur, un politicien envoyé à Ceylan, rencontre miss Clara et la suit en Chine. Elle le conduit visiter le bagne de Canton où ils assistent à de sinistres supplices et entendent le récit du bourreau. Plus tard, Clara se fait conduire dans un bordel flottant. Un roman de fantasmes érotiques et morbides. Electre 2014