Le petit pingouin est relié à l'adulte par un cordon dont la longueur varie quand l'un ou l'autre appuie sur le gros bouton qu'il a sur le ventre. Le livre conte l'attendrissant récit de l'émancipation simultanée du petit et de ses proches

Après Liberté Nounours et Chonchon, voici Nours, compagnon d'aventure de Paul et Léa, des bébés souriants et sereins. Un univers d'enfance, drôle et sérieux, où l'on trouve ce que l'on aime et même ce que l'on aime le plus, qui se mange, se joue ou s'imagine, auprès d'un chien qui rit, d'un chat très chat, de parents pas trop réprobateurs. Ce que l'on aime le plus, c'est d'être prêt pour l'aventure et l'aventure est possible lorsque beaucoup de temps se passe, quand on est blottis l'un contre l'autre, en jouant à l'intérieur de la maison. Seule une fenêtre fermée, rideaux ouverts sur la nuit évoque le monde extérieur...si grand qu'il faut recevoir chaque jour, tendrement, la force de le conquérir, avec Nours qui grandit, qui est petit bien sûr, pas si petit, et déjà grand. Christian Bruel et Nicole Claveloux nous invitent à regarder... à sourire à ce monde là, celui de la toute petite enfance avec ses paroles, ses objets, ses rêves et ses jeux. Cet album parle de bonheur à partager avec un enfant sur les genoux qui comprend et commente dans son langage universel - celui de tous les enfants avant qu'ils ne parlent notre langue -, se régale des images de surprises : gâteaux ou fraise..., s'habillerait volontiers des habits de papiers... et se reconnaît certainement en Léa et Paul... et en Nours qui, lui, raconte simplement qu'il est doux d'être tout-petit, merveilleux de grandir... et qu'il a le temps. M.B. (Revue des livres pour enfants )

Confié à son cousin Max pendant que sa mère est partie faire des courses, Junior découvre la lecture en reconnaissant son histoire préférée dans un album lu par Max à partir des mots du livre...qui s'avèrent très différents de ceux de Maman ! L'idée est intéressante mais la construction de l'album la rend difficile à comprendre, d'autant que l'on n'aura jamais la version de la mère et que l'histoire de l'album en question n'est compréhensible que si l'on regarde attentivement les images, c'est aussi cela devenir lecteur. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (Revue des livres pour enfants)