En recueillant le témoignage d'une vieille femme institutionnalisée, l'auteure partage le quotidien des grands malades en unité de soins longue durée. Cet ouvrage est construit comme un outil pédagogique à l'intention de tous ceux, professionnels et aidants, qui sont confrontés à la mort du vieillard.

La maltraitance envers les personnes âgées ne se résume pas à des violences purement physiques. L'ouvrage traite de la maltraitance dans sa dimension passive qui se loge dans les habitudes ou les rigidités dans la gestion des personnels et des pratiques des établissements de façon inconsciente.

Ouvrage qui entend démontrer pourquoi la vieillesse n'est pas à considérer comme une maladie honteuse qui doit être cachée mais assumée, comment la société française, qui a encore beaucoup de progrès à réaliser en ce sens, doit rattraper son retard en matière de prise en charge de ses aînés, en commençant par valoriser la solidarité collective. Pour au final vieillir mieux en vivant tous mieux.

Art-thérapeute et analyste, l'auteur présente sa vision de la fin de vie, qui doit être assistée sur le plan médical mais aussi psychologique, philosophique et moral, pour maintenir jusqu'au bout une relation entre les vivants et les mourants. L'acharnement thérapeutique, l'absence d'accompagnement et la primauté des intérêts économiques sont également condamnés. Electre 2014