Du 28 septembre 1910 au 6 juin 1914, 84 missives sont conservées, en général très brèves et indicatives. Ces lettres sont insérées en un texte continu qui est un véritable contexte, un écrin vivant pour ce dialogue où parfois intervient Jacques Rivière.

Judith, femme du riche docteur Laurent qu'elle n'aime plus, et leur fille Sandra, disparaissent. Marion, journaliste et amie de Judith, s'inquiète et persuade l'inspecteur Beaufort de mener une enquête officieuse. Il découvre que ce fait divers prend ses racines dans le passé. Dans un texte écrit avant guerre par Max Ellner, psychiatre juif et grand-père de Judith, sur l'adolescence d'Hitler. Au travers de la fiction romanesque ce livre aborde les thèmes de la résurgence du nazisme, le trafic d'organes.

Sept jeunes Arabes sont trouvés morts, marqués du signe de la croix. Le Commissaire Beaufort commence son enquête qui le mène à Clermont-Ferrand où il rencontre Amina, musulmane qui a connu la dernière victime dans la "Cité des Volcans" où elle vit. Intégrisme, meurtres, violence, haine s'illustrent au coeur de la cité Clermont-Ferrand, ville d'où la première croisade fut lancée en 1095.

Personnages réels et imaginaires se mêlent dans cette saga, qui va des années 30 à nos jours. Dominée par Antoine Vecchini, qui tire les ficelles, manipulant ministres, banquiers et présidents. Repoussant et attachant à la fois, Vecchini exerce le vrai pouvoir. Roman passionnant.

Autobiographie littéraire, art poétique, auto-investigation sur les mécanismes de la création, ce livre est cela tout à la fois. Il a été publié quelques jours avant que l'auteur ne quitte l'Albanie. La dernière partie est inédite pour les Albanais et paraît d'abord dans l'édition française.

Ce premier volume (1857 - 1885) ébauche toute une période passionnante de la vie de Verlaine : d'abord ses débuts comme poète (il écrit une lettre à Hugo alors qu'il n'a que quatorze ans), la réception de ses premiers recueils de poésie - Les Fêtes galantes, les Poèmes Saturniens -, la reconnaissance puis l'indéfectible soutien de ses pairs (lettres à et de Hugo, Coppée, Sainte-Beuve, Leconte de Lisle, Mallarmé), ses liens avec le Parnasse, ses articles sur les Poètes maudits... L'une des singularités de cette correspondance est sans aucun doute l'usage verlainien très particulier de la langue française à partir des années 1875 : argot, patois, jeux de mots (Rimbaud devient Rimbe, Chose, l'Oestre, Delahaye Delahomphe, Lemerre Leglaire, Stuttgart Stuttgarce, Bordeaux Bordel, Leipzig Leipsick) utilisation débridée de l'anglais, de l'espagnol, du latin, etc... et cerise sur le gâteau : sont publiés près de 300 dessins de Verlaine, Delahaye et G. Nouveau qui font partie intégrante de ces lettres. Ces dessins drôles le plus souvent font sans cesse allusion à l'actualité politique, - la Troisième République, les relations internationales, les élections françaises -, ou à la vie de leurs protagonistes (quand Verlaine est à Londres, à Fampoux, professeur au pair à Stickney, à Rethel, ses rapports aux éditeurs,...).

Singulier paradoxe: notre grand fabuliste, l'auteur qui a introduit et répandu en France le seul genre moral qui ait eu un succès populaire, a vécu et écrit en marginal. Marié et père d'un enfant, il a laissé sa femme en province pour aller mener joyeuse vie de célibataire à Paris. Né dans une famille aisée avec terres, rentes et charges dans les Eaux et Forêts, il n'a plus rien quand il meurt chez les d'Hervart qui lui assurent le vivre et le couvert. Il a tout perdu dans le vin, le jeu et l'amour vénal. Il aurait voulu être un grand poète. Il écrit pour Foucquet des poésies de circonstance qui le font connaître dans le monde, mais ne lui assurent pas la vraie gloire. Toute sa vie, il restera frustré de n'avoir pas réussi, malgré plusieurs essais, une oeuvre qui l'aurait rendu digne de figurer dans l'Art poétique. Ses Contes, en 1665, lui apportent, à quarante-quatre ans, un foudroyant premier succès. Ils font scandale. Le voilà classé parmi les libertins. Malgré les Fables, le roi a du mal à accepter son élection tardive à l'Académie française. Il doit promettre de se ranger. Il n'écrira plus guère. Il ne se range pas. Il fréquente de grands seigneurs non conformistes. Il reste un esprit libre, un auteur inclassable. La maladie le convertit. Il doit renier ses contes pour recevoir les derniers sacrements. On est tout surpris à sa mort de trouver chez lui des instruments dont il se punissait de ses fautes passées. Nul n'a plus que lui parlé de soi en un siècle où le moi est haïssable. Nul pourtant n'est plus mystérieux. Cette biographie perce son secret sous le masque des fausses confidences.

Jean-Noël Marque, né en 1940, licencé en droit public. Il a été pendant quatre ans assistant à l'Institut de droit comparé de l'Université de Paris. Il est actuellement cadre dans une grande banque d'affaires parisienne

Une édition critique de 484 chansons déjà éditées et de plusieurs autres inédites. Ces textes, qu'ils soient politiques et engagés, poétiques, loufoques ou d'amour, sont replacés dans leur contexte d'écriture et d'enregistrement, ce qui en permet une meilleure perception.

Les circonstances et les raisons du départ d'Albanie de Kadaré. Comprend, en outre, l'échange de lettres entre Kadaré et Ramiz Alia, secrétaire général du Parti communiste albanais, consommant la rupture entre l'écrivain et les autorités de son pays.