Le vieil Emile, retraité à Nice, n'a vécu que pour le théâtre et rêve avec nostalgie à ses rôles d'antan. La jeune troupe théâtrale du lycée prépare un spectacle. Emile s'introduit parmi eux, s'impose comme metteur en scène, les galvanise. Hélas ! par suite de rivalités entre professeurs, parents d'élèves, la politique aidant, la pièce préparée s'avère un four complet. Roman plein de verve et de fantaisie.

4ème de couv : "«La littérature de la seconde moitié du XXe siècle est un terrain maintes fois traversé : y découvrir quelque chef-d'oeuvre oublié /.../ semble pour le moins improbable. C'est pourtant ce qui m'est arrivé à Londres, il y a une dizaine d'années. Je tiens Un été à Baden-Baden pour l'une des oeuvres les plus belles, les plus exaltantes et les plus originales de son siècle en matière de récit et de fiction. Outre la description de l'incomparable Dostoïevski, le roman de Tsypkin offre un extraordinaire parcours mental de la réalité russe /.../, un portrait retentissant et vivant de toute la littérature. Pouchkine, Tourgueniev /.../ et les grandes figures de la littérature du XXe siècle et de la lutte pour la justice - Tsvetaeva, Soljenitsyne, Sakharov et Bonner - sont également convoqués, déversés dans la narration. On sort d'Un été à Baden-Baden purifié, secoué, fortifié.» Susan Sontag, juillet 2001. "

Un jeune professeur d'espagnol nous entraîne dans ses déplacements, ses rencontres, ses amitiés et ses amours. C'est l'Argentine et sa dictature qui se profilent derrière ce récit mené avec grande simplicité et à l'écriture fluide.