Philosophe, essayiste. - Chercheur au CNRS depuis 1971, directeur depuis 1987 du CRAL, Centre de recherches sur les arts et le langage (en 2002)

La peur de manquer de nourriture mais aussi les craintes sur la qualité des aliments ont poussé les Occidentaux depuis le Moyen Age à surveiller leur alimentation. Même si leur comportement a changé au fil du temps, reste la peur de ne pas savoir si les aliments sont néfastes.

Une biographie plus vraie que nature sortie entièrement de l'imagination de William Boyd. Celui-ci, avec quelques dessins et un ou deux tableaux de sa main, une collection de vieilles cartes postales et la complicité de Gore Vidal, David Bowie et d'autres, a concocté une histoire aussi authentique que celle des Analectes de N nouvelle publiée dans un précédent recueil. L'itinéraire de Nat Tate - depuis sa naissance - est reconstitué grâce à ses amis (et il en eut beaucoup) et son œuvre (dûment reproduite) doctement analysée par ses exégètes. Et si la mèche n'avait pas été vendue par un journaliste indiscret, on continuerait de rechercher avec avidité les œuvres rares de ce peintre que d'aucuns prétendaient déjà avoir connu...

En historien des mots, des idées et des littératures, J. Starobinski met en lumière les grands épisodes de la vie du couple action/réaction, depuis le rôle que lui attribua la scolastique jusqu'aux interrogations qui entourent aujourd'hui la notion de progrès, sans laquelle la réaction politique ne peut être pensée.

Arnold Mandel est un écrivain français du xxe siècle (né le 4 juin 1913 à Strasbourg - mort le 17 juin 1987 à Fontenay-lès-Briis (Essonne)1), auteur d'ouvrages sur le judaïsme orthodoxe et le hassidisme. a famille, originaire de Galicie pratique un judaïsme traditionnel fortement marqué par le hassidisme. Il reçoit une éducation traditionnelle puis intègre l'école rabbinique de Francfort où il reçoit une formation approfondie. Mais Arnold Mandel se sent attiré par la pensée occidentale, et rompt avec le comportement traditionnel de son enfance. Renvoyé de l'école rabbinique, il décide de suivre à la Sorbonne des études germanistes. À Paris, il mène une vie de bohème et de misère. Pour gagner sa vie il devient journaliste et critique littéraire dans différents journaux juifs. Il y décrit notamment la misère des juifs émigrés d'Europe de l'Est dans le quartier de Belleville, juifs le plus souvent méprisés et ignorés des juifs français assimilés....

Chroniqueuse depuis quelque temps à l'Humanité, Régine Deforges a pris l'habitude de commenter les évènements, grands ou petits, de notre nouveau siècle - ce qu'elle fait ici de manière quotidienne. Engagements généreux, naïvetés ardentes, regards sur le microcosme parisien, dîners chez Lipp ou à l'Alcazar, vie de famille, souvenirs, autant de façons d'être que nous décrit l'auteur avec la simplicité d'une langue qui a fait aussi son succès.

Il s’agit d’un essai qui est à la fois littéraire et polémique. Littéraire parce qu’il retrace un grand pan de l’histoire du théâtre français au siècle dernier, à travers les parcours de ces fous de théâtre qu’ont été Copeau, Dullin et Jouvet. Grande admiration de Michel del Castillo pour la haute conception de leur métier d’artiste et la façon dont ils ont tous trois, à leur manière, assumé une liberté de création qui n’a pas toujours été confortable. Cette admiration n’empêche pas de sa part une lucidité critique envers eux (envers Dullin surtout, dont le comportement pendant la guerre a été plus qu’ambigu). Polémique car le récit, bien mené, de cette histoire sert de démonstration à l’auteur pour s’attaquer à la conception actuelle de la Culture, qui n’a rien à voir avec l’Art. On reconnaîtra là une famille de pensée qui rencontre aujourd’hui un succès certain, dont les représentants sont Marc Fumarolli, ou Michel Schneider dont nous avions publié autrefois une charge contre la politique "culturelle" de Jack Lang....

Philosophe, auteur d'une oeuvre considérable, il a consacré sa réflexion à l'analyse du sujet, de son action et de son rapport au temps (Temps et récit, 1983, 1984, 1985), et a noué un dialogue constant avec la psychanalyse, la linguistique, le structuralisme mais aussi les théories sociales et politiques. Il a également renouvelé les recherches exégétiques et bibliques (Penser la Bible, 1998, Lectures 3, 1994).

Cyrille, sage-femme, souffre. Elle se trouve plutôt moche, assez peu désirable, pas vraiment intéressante. Mais, quand Cyrille aura réglé ses comptes avec ses parents, les hommes, les femmes et les enfants, il lui faudra assumer l'inacceptable vieillissement. (Electre)