Elle est née en 1906 à Moscou. Professeur à l'université de Kazan et mère de deux enfants, elle est arrêtée en février 1937 et condamnée en août de la même année à dix ans de travaux forcés et elle est envoyéeo dans les terribles camps de la Kolyma, au nord-est de la Sibérie. Libérée en 1947, elle est frappée en 1949 de relégation à perpétuité. Mais après la mort de Staline, elle obtient sa réhabilitation et revient bientôt en Russie d'Europe avec son second mari, un médecin rencontré à la Kolyma. A partir de 1959, elle commence à rédiger ses mémoires. C'est par la voie clandestine du samizdat qu'ils vont se répandre dans le pays. Evguénia est décédée en 1977. La deuxième partie de ce samizdat nous est parvenue après son décès. Source : Points, Seuil

4ème de couv. : "Ricardou étudie notamment, en, romancier, les problèmes posés par la description créatrice, la métaphore sctructurelle, la construction, et consacre deux chapitres aux relations du roman et du cinéma. Une observation attentive des textes lui permet de préciser en outre le rapport dialectique qu'entretiennent narration et fiction, la fiction asservissant beaucoup moins la narration qu'elle n'en n'est tributaire, et s'efforçant dès lors, à revers, allusivement, de la contester ne la racontant. Mettant l'accent sur les problèmes textuels, ce livre rejoint théoriquement certains travaux du groupe "Tel quel"

Retrace l'histoire et décrit la structure du monde littéraire contemporain. Cette histoire de la littérature universelle proposée ici est aussi celle des révoltés et des révolutionnaires qui sont parvenus à subvertir la loi littéraire et à arracher, par l'invention de formes nouvelles, leur liberté d'écrivains. Un plaidoyer pour une relecture de textes d'auteurs tels que Kafka, Joyce, Faulkner...

Dans ce temps de l'Inquisition (en 1311), le héros vient retrouver sa mère accusée d'hérésie, et de ce fait il bascule dans la misère, la solitude et la clandestinité. Parti dans la forêt, il arrive chez Dame Jordane qui lui apprend la médecine, la sérénité et l'amour des loups. Un récit attachant où la psychologie des personnages est bien analysée.

Heinrich Böll est né à Cologne le 21 décembre 1917 dans une famille bourgeoise catholique qui lui inculque la haine du nazisme. Bien qu'il se déclare réfractaire au service militaire, il est, au printemps 1939, convoqué pour une " courte période " qui s'achève en 1945. De retour dans sa ville natale, il se fait connaître par ses premières nouvelles, adhère au Groupe 47 et s'impose bientôt comme le chef de file des écrivains allemands de la génération d'après-guerre. Plusieurs recueils d'essais, une centaine de nouvelles, une douzaine de romans marquent sa carrière littéraire, ainsi qu'un nombre important de distinctions et de prix, dont le Nobel de littérature qui lui a été décerné en 1972. Heinrich Böll est mort le 16 juillet 1985.

Ce premier roman, publié seulement en 1992, préfigure les grands d'H. Böll. Le 8 mai 1945, Hans, soldat allemand, retrouve sa ville natale désertée et dévastée par les bombardements. Il recherche Elisabeth Gombertz, femme malade, dont le mari s'est volontairement fait fusiller à sa place. Durant ces errances, il croise Regina qui l'aide à survivre dans ce chaos. Un amour grave et profond les unit. L'écriture poétique construit par petittes touches d'une grande précision, les descriptions.