Redevenu David Webb, professeur d'université à Washington, Jason Bourne voit son ami Dominic Specter kidnappé sous ses yeux. Il décide de reprendre du service et se lance sur les traces de la légion noire, ancien bataillon SS reconverti dans le terrorisme international. Mais les tueurs de la NSA sont à ses trousses, ainsi que Leonid Arkadine, un mercenaire redoutable au passé inquiétant...

Tous les sujets dont il est question (un tableau de Patinir, les nouveaux salons Verdurin, Dédale, une soirée à Bordeaux, Schopenhauer) sont pensés à travers les catégories philosophiques de l'auteur, notamment ses catégories hédonistes qui placent le principe de plaisir au commandement de sa vision du monde. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 1998)

Maria Vandamme est l'héroïne principale de ce roman bien bâti et écrit agréablement où nous redécouvrons une époque, les vingt années qui ont précédé la guerre de 1870 et qui ont vu la classe ouvrière se structurer et devenir une force de combat.

A cause de l'épuisement de ses ressources naturelles, notre planète va bientôt connaître une révolution écologique qui va impliquer un changement radical de notre manière de vivre. L'auteur en analyse les conséquences économiques, à travers les portraits d'hommes d'affaires américains pionniers dans ce domaine.

Sous forme de conte, l'histoire drôle et grinçante de Léon, petit homme marié à la plantureuse Solange. A la naissance de chacun de ses enfants, Léon rapetisse de quelques centimètres, jusqu'à ce qu'avec sa taille, ses responsabilités diminuent et son autorité s'émousse. Une fable sur la société d'aujourd'hui.

Un étranger, allemand, s'installe dans le hameau de Courtillon, perdu dans la campagne française, pour se remettre d'un chagrin d'amour. Dans ce petit village, il observe les habitants et est rapidement mis au fait des drames du passé et du présent.

Un soupçon légitime est l'histoire d'un homme dont les passions vont causer le malheur de son entourage. John Limpley s'installe à la campagne avec son épouse et adopte un chien, Ponto. Adulé par son mare, l'animal se transforme en tyran... jusqu'au jour où il est délaissé, lorsque la jeune femme tombe enceinte. Le drame qui va suivre est d'autant plus tragique qu'il reste inexpliqué. Dans cette nouvelle angoissante, inédite en français, on retrouve le style inimitable de Zweig et sa finesse dans l'analyse psychologique. Comme dans Lettre d'une inconnue ou Le joueur d'échecs, il dépeint avec virtuosité les conséquences funestes de l'obsession et de la démesure des sentiments.

Débat sur le multiculturalisme, ou le culte de la diversité face à l'instauration de valeurs communes. Comment considérer les minorités au regard de la culture universelle ? L'auteure livre un certain état du monde, tout en expliquant les différents modèles de cohabitation entre l'universalisme et l'affirmation des identités.

4ème de couv. : "Il était minuit dans le siècle : de la débâcle de 1940 à la Libération, Dan Franck écrit ici, avec une passion communicative, l'épopée des écrivains, des artistes et des intellectuels sous l'Occupation. Char, Paulhan, Vercors, Sartre et Beauvoir, Camus, Picasso, Cocteau, Aragon et Elsa, Matisse, Prévert, Desnos, Saint-Exupéry, Prévost, Drieu La Rochelle, Beckett, Marc Bloch, Mauriac et tant d'autres, c'est le grand bal de la France qui écrit, peint, dessine, filme, joue, publie, collabore, résiste, s'accommode. Tel un metteur en scène, Dan Franck nous entraîne dans sa ronde : de Paris à Marseille dans la débandade de l'exode, de Marseille à New York dans les bateaux de l'espoir, de Paris à Berlin dans les trains de la honte, des gares de la déportation aux camps de la nuit et du brouillard, on partage avec admiration, stupeur ou incrédulité les destins croisés de cette génération dont la tragédie de l'Histoire a transformé la vie en roman."

L'auteur, membre de l'Académie française, observe les renoncements, les hypocrisies et les injustices de notre société et en relève les faux-semblants et les contradictions.

A partir de nombreux témoignages et documents inédits, cette radiographie du couple Sartre-Beauvoir veut révéler ce que fut l'existentialisme vécu, à travers un J.-P. Sartre farceur et retors et une S. de Beauvoir romantique et indépendante.

Un roman sur la dépression, décrite sans aucune plainte. La narratrice relate le déroulement de ses journées, les lieux et les personnes qu'elle rencontre à la clinique, ses espoirs et son retour progressif vers une vie heureuse.

Six nouvelles mettent en scène six destins de femmes, de l'enfance à la vieillesse. Chacune a sa façon d'envisager le temps, et leurs histoires se croisent et se répondent au gré d'une phrase ou d'un souvenir commun.

Clara Goldschmidt (1897-1982) rencontre André Malraux à l'âge de 24 ans. Elle le suivra dans ses différents périples : Cambodge, Afghanistan, Iran, Japon, New York, etc. La Seconde Guerre mondiale et des divergences politiques aboutiront à leur divorce en 1947. Portrait de cette jeune engagée et de sa vie passionnée et tumultueuse.

Raconter, sur quatre générations de femmes, l'enfance, la politique féministe et le sexe de façon décomplexée, c'est ce qu'entreprend la narratrice en voyageant de Paris à San Francisco. Son texte tient du roman, du manifeste, de la chronique d'un univers alternatif et de mémoires. Par l'auteur du Petit guide du sexe BDSM en sécurité.

Dans un somptueux palais cannois, le défilé improbable de milliardaires en goguette, de stars du rock, de vedettes hollywoodiennes, etc. Au milieu de ceux-ci, des escrocs en tout genre : un petit arnaqueur sorti de prison, un baron douteux, une comtesse fatale, des Ukrainiens louches, une culturiste lesbienne, un ex-flic psychopathe... Un roman policier humoristique et cruel.

Cinq récits dans lesquels se mêlent des souvenirs, des bribes de reportages et des récits d'explorateurs.

Chroniqueur de radio et éditorialiste aux Echos, l'auteur prédit la mort des classes moyennes : avec la crise, les uns descendent dans la hiérarchie sociale, les autres sont propulsés vers le haut. A la pyramide sociale traditionnelle succède un sablier.

Il y a un « cas » Sorel : le peu de cas, précisément qu'on lui accorde alors que son livre, Francion, eût un tel succès pendant près d'un siècle. La question générale se formule ainsi : Qui a fait que, de son vivant même, Charles Sorel a été rayé de la liste des « écrivains qui comptent » ? Pourquoi a-t-il disparu de la mémoire de la littérature ? On ne peut essayer de répondre à cette question qu'en en posant d'autres, plus troublantes. Par exemple : comment se formule un jugement de valeur en littérature, celui du public immédiat, celui de la postérité ? Sur quelles bases esthétiques, morales, politiques, sociales ? Qu'est-ce, en France en particulier, qu'un « grand écrivain » ? Comment l'histoire littéraire, inventée au XIXème siècle nationaliste a-t-elle réduit la création à une galerie de figures héroïques des lettres, des grands capitaines de nos victoires sur le front de la culture, de François Villon à Sartre ? Et comment (et pourquoi) dans cette galerie a-t-elle élu une époque héroïque entre toutes, le classicisme, statufié en « essence du génie français ». Charles Sorel n'était pas « classique », voilà sa malédiction. Le classicisme français est le résultat (parfois sublime) d'une tyrannie politique qui ne supportait que son Ordre, sa Raison. Au moment où elle commence à acquérir son autonomie, la littérature est captée, orientée, pour le service exclusif de la gloire du roi et de l'Etat. Sorel est hors de ce jeu. Il y a donc d'un côté des « grandes » questions sur les relations - anciennes et présentes - de la création, des pouvoirs et de l'opinion, de l'autre l'évocation d'un drame personnel, d'une sorte de lent et actif suicide.

Colonel de l'armée de l'air israélienne et membre de La Chouette, organisation clandestine chargée de traquer les criminels de guerre nazis réfugiés sur le continent américain, D. Baz raconte ici la longue traque d'Aribert Heim, le médecin de la mort, bourreau du camp de Mauthausen, de New York à Baden Baden, en passant par l'Alaska, Québec et Jérusalem.

Interrogation sur la jouissance et le désir et leur affirmation contre les puissances mortifères du monde chrétien, à travers la lecture de Don Quichotte ou du mythe de Don Juan, des tirades anti-libérales à l'érotique solaire, de la tétralogie wagnérienne à Diogène Laërce, etc.

Récit de six mois de passions et de luttes entre Kobald et Bernard Grasset, jusqu'au Goncourt 1934, qui dévoile les coulisses du monde de l'édition avec ses amitiés et ses rivalités, ses mensonges et ses trahisons.

Tommaso Grilli, apprenti d'Arcimboldo, hideux, mais doué pour la peinture, rencontre Meyrink, collecteur d'oeuvres d'art pour l'empereur. Tommaso le suit à Prague mais ne peut pas approcher l'empereur. A nouveau sur les routes, il fait la connaissance du duc de Felsengrunde, admirateur naïf de l'empereur...

Né en 1927, journaliste général, chroniqueur au Figaro, écrivain, Eric Ollivier a obtenu le prix Nimier et le prix Interallié.

En mai 1968, l'auteur avait vingt ans et était étudiant en droit passionné par la littérature. Emporté par l'enthousiasme révolutionnaire, il décide au début des années 1970 de se confronter à la dure réalité de la vie ouvrière et du travail en usine dans l'est de la France. Il relate cet apprentissage et son expérience de l'altérité dans ce récit qui offre également une galerie de portraits.

Une réflexion sur l'organisation sociale à partir de la question de l'espace et des régulations politiques des sociétés.