Le duo transmet ici des visions soniques cosmiques d'aujourd'hui, de demain et au-delà à travers l'une des collaborations les plus excitantes de ces dernières années. (Electre)

Die Wilde Jagd est le projet musical du producteur et auteur-compositeur Sebastian Lee Philipp. Avec l'aide de son co-producteur Ralf Beck et de divers musiciens invités, il a créé un premier album éponyme en 2015, disque qui a connu un grand succès grâce à sa capacité à rallier une scène rock indé/krautock allemande avec tout un pan de la scène électronique downtempo/cosmique du moment (comme Malka Tuti et bien d'autres). Ce troisième album du groupe comprend des voix éthérées, des murmures sourds et des bruits lointains d'un monde émergeant lentement des sommeils. (Electre)

Maintenant que le krautrock a été remis au gout du jour par des groupes comme Stereolab et Tortoise dans les années 90, Faust est en est devenu l'un des plus grands noms. Presque 40 ans après leur formation ils nous offrent un album studio inespéré pour les fans : des paroles typiquement dadaïstes (majoritairement en français) accompagnent des trames répétitives et sporadiques. Leur musique combine habilement de nombreux éléments contradictoires : c'est enragé, mais c'est doux, c'est monotone tout en étant mélodique, c'est terrestre et également éthéré.

Il se bat depuis plus longtemps pour rester fidéle à une musique expérimentale hybride. Entre bidouillage et expérimentations sonores, il a toujours été largement inspiré par la musique répétitive, afin de créer une nouvelle forme d'electro minimale, sous le nom de Schizo puis de Heldon. Depuis 1992, il a accumulé les collaborations avec des artistes issus de cette scène d'architecture sonore tels que Oren Ambarchi ou encore Barry Cleveland. (Electre)

Exactement quarante ans après leur début, le groupe allemand revient ici avec un album inspiré, innovant, imprévisible et anarchique.

La première partie de la série Selbstportrait (Autoportrait) de Hans-Joachim Roedelius a été initialement publiée sous le titre Sanfte musik sur Sky Records en 1979. Une quarantaine d'années plus tard, un nouvel album arrive. Un des initiateurs du Berlin Zodiak Free Arts Lab en 1967, Roedelius a cofondé Kluster / Cluster et Harmonia, libérant une nouvelle forme de musique libre qui, avec le recul, peut être considérée comme une étape importante dans la contexte historique de kosmische musik et du krautrock. En 2014, le fondateur du label Bureau B, Gunther Buskies, a approché Roedelius pour lui suggérer d'enregistrer un nouvel épisode de la série Self-portrait, en utilisant les mêmes instruments qui dominaient ses productions à la fin des années 1970 : un orgue Farfisa, une boîte à rythmes, une bande-delay et un Rhodes. En collaboration avec Onnen et Wolf Bock, l'album Wahre liebe a été créé.

Heldon a toujours été sa propre bête et en 1976, le Moog a aidé à renforcer le son et la direction, et la distribution rotative de collaborateurs de Pinhas se solidifiait en quelque chose ressemblant à une programmation régulière, avec François Auger à la batterie et Patrick Gauthier aux synthétiseurs. A la fin du sixième album, Interface, sorti en 1977, la chanson finale se transforme lentement en une tornade rugissante de motifs de batterie en mutation féroce, d'un travail de synthé effervescent et de coups de guitare qui gémissent dans l'atmosphère comme un astronaute abandonné. Puis, après près de 19 minutes de rock spatial avant-gardiste hautement futuriste, cette musique ultramoderne s'estompe.

Quand on pense à Seattle, on pense grunge et/ou Nirvana. Toutefois, au début des années 1970 existait une scène alternative, vibrante de musique expérimentale influencée krautrock : l'un d'entre eux était Young Scientist, largement influencé par Can, Cluster, Harmonie, Tangerine Dream. et dont les morceaux ne sortaient qu'en cassette (quatre au total). Cette réédition est tirée de leur album sorti en 1979, hypnotique et méditatif, cet album pour les fans de synthé, est disponible pour la toute première fois en CD et LP.

Instruments synthétiques analogiques froids et concis - sur son deuxième album, Serge Blenner est resté fidèle à son style, tout en se déplaçant légèrement vers le territoire de la pop. La juxtaposition d'harmonies sombres et de structures pop est ce qui rend ce disque si attrayant. Magazin frivole n'aurait pas l'air déplacé aux côtés de Depeche Mode (des débuts) car une certaine ressemblance est indéniable. De plus, Blenner était l'un des rares partisans de la musique électronique à préférer garder ses chansons concises, contrairement aux odyssées sinueuses de beaucoup de ses contemporains électroniques. Bien qu'il ait souvent été comparé à son compatriote Jean-Michel Jarre, il affirme n'avoir entendu sa musique que longtemps après l'apparition de La vogue (son premier album).

? l'approche de son 10ème anniversaire, le groupe présente son cinquième album studio. Comme il sied à une époque où les réalités peuvent changer en un clin d'oeil, le groupe berlinois ne se lasse pas de changer lui-même. Camera nous surprend une fois de plus en réinventant et reformulant leur son sans sacrifier l'identité du projet qui a mûri au cours de la dernière décennie. Moins surprenant, certains disquaires offrent à Camera leur propre section, aux côtés de pionniers de Krautrock comme Neu!, Can.

Fortuitement, Wolfgang Seidel, co-auteur de ces pièces, a ouvert ses archives d'enregistrements au label Bureau B. Lui et Conrad Schnitzler (Tangerine Dream, Berlin Express, Eruption... ) ont passé de nombreuses années ensemble à expérimenter le son, capturant les résultats sur les deux albums de Consequenz, entre autres. Ces enregistrements entièrement instrumentaux ont été créés à la fin des années 1970 au Paragon Studio de Peter Baumann. Cette période stellaire a donné naissance aux plus belles oeuvres : les albums Con, Consequenz et Con 3, avec des pièces aussi merveilleuses que Fata morgana, Coca et Auf dem schwarzen Kanal. Schnitzler créé de l'electronica dans son sens le plus pur. Il réussit à rendre audible l'inconscient. Cela va bien au-delà de la "musique à écouter", c'est la musique qui fonctionne à différents niveaux, la musique pour vous émouvoir.

Deux ans se sont écoulés depuis la première compilation Sowas Von Egal du label allemand Bureau B. Avec le mouvement musical ou genre connu sous le nom de NDW qui fête ses 40 ans, quel meilleur moment que maintenant pour lancer un ambitieux successeur de cette première compilation. Les passionnés de disques de synthés obscurs allemands du début des années 1980 peuvent remercier le label de Hambourg Bureau B. Il était clair dès le départ que Sowas Von Egal 2 devrait atteindre des niveaux d'excellence similaires à ceux de la première compilation sortie en 2018. Le travail de recherche sur ce volume a permis de riches rencontres avec des musiciens qui ont montré une volonté profondément touchante pour aider le label.

Premier album sur le label Bureau B pour cette figure importante de la musique électronique allemande. (Electre)

Originaire de Kiel dans le nord de l'Allemagne, cela fait maintenant 20 ans que le prodige de l'électronique Ulrich Schnauss a sorti son premier album. Son deuxième long format, A strangely isolated place, a cimenté sa réputation à la fois de pionnier et d'artiste qui crée régulièrement une musique inspirante et adorée par beaucoup. Le guitariste né à Liverpool (et fondateur du groupe de dream pop Engineers) Mark Peters a partagé un chemin musical similaire, explorant les textures ambiantes et l'écriture de chansons chargées d'effets via une série d'albums merveilleux pour le groupe. Destiny waiving complète une trilogie collaborative qui a commencé en 2011.

Deux ans se sont écoulés depuis la première compilation Sowas Von Egal du label allemand Bureau B. Avec le mouvement musical ou genre connu sous le nom de NDW qui fête ses 40 ans, quel meilleur moment que maintenant pour lancer un ambitieux successeur de cette première compilation. Les passionnés de disques de synthés obscurs allemands du début des années 1980 peuvent remercier le label de Hambourg Bureau B. Il était clair dès le départ que Sowas Von Egal 2 devrait atteindre des niveaux d'excellence similaires à ceux de la première compilation sortie en 2018. Le travail de recherche sur ce volume a permis de riches rencontres avec des musiciens qui ont montré une volonté profondément touchante pour aider le label.

Collaboration entre le label de Hamburg Bureau B et les créateurs de soirées, également de Hamburg, Damaged Goods. Malgré des trajectoires différentes, leur amour pour le digging les a rapprochés. Les 3 de Damaged Goods sont spécialisés dans un répertoire d'electro dark, post punk, synth wave, les 80's. Tous les morceaux de cette compilation n'étaient jusque la pas disponibles en LP ou pas réédités et font de cette compilation une entité exclusive de cette scène, allemande, où les disques étaient pressés en petite quantité et représentent fièrement un héritage culturel fort et spécifique d'une époque.

Vienne, début des années 80, le krautrock, le pionnier de l'électronique et de l'ambiance, Hans Joachim Roedelius, le co-fondateur de Cluster and Harmonia et l'esprit libre du saxophone Alexander Czjzek se rencontrent pour la première fois. Leur collaboration de longue date a trouvé son apogée dans le fantastique album Weites land, sorti en 1987 pour la première fois mais épuisé depuis de nombreuses décennies et devenu une rareté recherchée. Bureau B est heureux de rendre ce chef-d'oeuvre de jazz organique enfin à nouveau disponible !

Cette réédition du dernier projet solo de Moebius Dieter, moitié du légendaire duo Cluster (avec Hans-Joachim Roedelius), est un live set pour accompagner le chef-d'oeuvre du cinéma expressionniste allemand Metropolis de Fritz Lang. Il l'avait joué plusieurs fois live avant son décès prématuré. (Electre)

Richard Pinhas est l'un des musiciens électronique et rock avant-garde Français les plus influents, qui a débuté sa carrière en 1970 et qui reste toujours très actif. Bureau B présente les rééditions de ses premiers enregistrements en solo et les albums de son projet Heldon. (Electre)

Le lien entre la musique électronique savante de l'époque et la tendance techno-rock actuelle.

En 1974, Cluster entre dans lère du sucre. Cela ne veut pas dire quils étaient enfin arrivés sur leur terre promise, mais quils avaient simplement quitté Berlin pour la campagne, dans un petit endroit appelé Forst, au bord de la Weser. Depuis Cluster II, beaucoup de choses ont changé pour les membres du groupe Moebius et Roedelius : ils ont quitté le bruyant Berlin pour sinstaller dans ce paisible village rural, ils ont fondé le groupe Harmonia, ont ouvert leur propre studio et ont acheté du nouveau matériel. Grâce à cela et à bien dautres choses, de nouvelles impulsions ont sensiblement stimulé lévolution de leur musique. Lalbum Zuckerzeit (« lère du sucre ») a lancé une révolution pour Cluster.