Premier album du groupe d'improv inclassifiable new yorkais. On retrouve à travers leur prisme les sonorités à la fois de Terry Riley, des Ethiopiques, du John Handy Band ou Laddio Bolocko. Répétition à la limite de la transe à base de saxophone, guitare, synthés et phin, un instrument thaïlandais. (Electre)

Un an après l'apocalyptique Smote reverser, et alors que leur label Castle Face vient d'entamer une série de rééditions de ses premiers disques, Oh Sees revient avec son 22ème album !!! Le groupe, mené par le prolifique John Dwyer a annoncé ce disque en sortant Henchlock, un premier single d'une vingtaine de minutes entre rock psychédélique et jazz. (Electre)

Fer de lance indiscutable de la scène garage rock américaine, Thee Oh Sees est un des groupes les plus prolifiques en activité, et son leader John Dwyer une sorte de gourou génial pour toute une génération de musiciens soucieux de bichonner l'héritage d'un rock'n'roll direct, tapageur, aventureux et inspiré. Le frontman de San Fransisco revient donc avec un 19ème album (!). Il mène sa barque comme bon lui semble et expérimente, s'aventurant du garage dur au psyché planant, lorgnant pourquoi pas vers la pop et même récemment vers les rythmiques krautrock, avec l'enthousiasme et la radicalité qui font de son groupe l'une des formations rock les plus excitantes de notre époque. Mieux, souhaitant officialiser le nouveau line-up et marquer l'arrivée de Paul Quattrone, deuxième batterie du désormais quatuor en live, Dwyer se permet de changer (une nouvelle fois!) de nom: ainsi, nous parlerons de Oh Sees. Plus diabolique, plus complexe, plus stupéfiant, plus hurlant, plus chuchotant! Moins de "Thee", mais beaucoup plus de tout le reste.

Le label Castle Face commence une série de rééditions d'albums rares de Oh Sees avec leur premier opus qui vaut son pesant d'or sur les sites de revente et qui mérite bien que l'on s'y intéresse à nouveau.

Castle Face continue sa série de rééditions des premiers disques de Thee Oh Sees avec le premier EP du groupe, sorti en 2006. On retrouve ici des influences de folk expérimentale teintée d'ambient.

Alors qu'Oh Sees vient tout juste de sortir leur 19e album, avec leur extravagant psyché-prog album Orc, voilà que l'homme John Dwyer annonce dans la foulée la suite. A savoir le 20e Oh Sees/Thee Oh Sees/OCS album en 20 ans d'existence, la 100e sortie le label de Dwyer, Castle Face. Pour celui-ci, il retourne au plus près de l'incarnation de ce nom d'origine - OCS, et de sa collaboration avec Brigid Dawson, membre émérite de Thee Oh Sees. Et c'est aussi un album radicalement différent de ce qu'il est possible d'attendre : doux, pastoral, folky, aux superbes arrangement de cordes (Heather Lockie) et de cuivres (Mikal Cronin).

Le groupe originaire de San Francisco est de retour avec un album, le premier enregistrement de la nouvelle formation de John Dwyer composée de deux batteurs : Ryan Moutinho et Dan Rincon accompagnés du bassiste Tim Hellman. Aux côtés de cette section rythmique, les claviers et cordes apportent une touche fantasque alors que la guitare sonne colossale et éthérée à la fois, une vraie montée en puissance puis des plongeons dans des profondeurs à vous tordre les boyaux.

Servie avec une cuillère d'orgues et de claviers échappés de Memory of a cut off head par Tom Dolas, cette nouvelle mixture est accompagnée de la section polyrythmique Paul Quattrone/Dan Rincon qui martèle joyeusement les futs aux côtés des as de la corde Sir Tim Hellman et John Dwyer, tandis que Brigid Dawson honore l'album de ses belles harmonies. Même si l'on retrouve les ingrédients psychés habituels de nos sorciers, Smote Reverser contient une pincée d'heavy-prog en plus.

Cet album des Osees est un disque scum-punk enregistré dans le sous-sol de John Dwyer qui fait craquer les troncs cérébraux. Après une période de frustration qui a paru interminable, le réflexe a été de choisir un chemin d'écriture agressif et accrocheur. L'album est un hommage aux groupes de punk avec lesquels le groupe a grandi. Les périodes difficiles donnent souvent de la musique forte. Cela semble évident au regard des sorties underground de ces dernières années. Les transmissions ont été partout sur la carte, à la recherche de quelque chose à laquelle se raccrocher dans l'obscurité. A Foul Form représente certains des instincts les plus sauvages et primitifs. La lutte ou la fuite. Et l'importance du sens de l'humour dans les heures les plus sombres. Il n'y a rien de mal à rester percutant en attendant. L'album est une brève incursion dans la fosse et ses moshpits. Vous-êtes prêts ?

Mais que voici ? Une dernière transmission depuis le centre de la planète ! Surmontant les dalles de béton et la poudre d'os, l'étendard d'un monstre d'improvisation flotte au sommet d'une tour en ruine : Gong splat. Avec Ryan Sawyer à la batterie, Greg Coates à la contrebasse, Wilder Zoby au synthé et au mellotron, Andres Renteria à la conga, aux bongos et aux percussions, notre cher John Dwyer est une nouvelle fois bien entouré pour laisser libre cours à sa création psychédélique. Celui-ci crache du gras, du néon brûlant à grands renforts de guitares, de synthés, flûte de pan, cuíca, percussions, space drum et multiples effets. Enregistré au Stu-Stu-Studio en plein trip de confinement, vous l'aurez compris, c'est fuzzy et frénétique, perché au sommet et motorik à souhait ! Il va y avoir du spectacle !