Recueil de poèmes qui interrogent la langue et les mots à travers le thème de la lumière. (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2005)

M. Dib décrit de façon pudique et poignante l'amour absolu d'un exilé "du Sud" vivant en France, pour sa toute jeune, Lyyl, née en Finlande, où elle vit avec sa mère finlandaise d'origine russe.

Pour rendre compte de la dislocation qu'est le divorce, l'auteur a construit un roman à plusieurs voix, à plusieurs temps et dans des lieux multiples. La séparation du couple Petra et Victor va entraîner celle de leurs enfants, les jumeaux Emilia et Simon. Emilia reste à Bruxelles avec sa mère tandis que Simon suit son père à Paris où ce dernier fonde une nouvelle famille. Emilia, dont l'adolescence est marquée par l'éloignement de son frère, se lance dans l'aventure humanitaire qui lui procurera satisfactions et déboires. La rancune, puis les aventures sentimentales, enfin l'alcool et les voyages, ne parviennent pas à combler le vide de la vie de Petra. Une ancienne maîtresse du père, Hanna Prat, que la révolte a mené aux bas fonds bruxellois, mène une existence de clocharde. Tous ces personnages, détachés du lien qui les unissait, sont propulsés dans le monde comme des électrons libres. (Bibliotéca Magazine)

Recueil de poésie contemporaine.

Le 1er volume présente l'ensemble du contexte historique, social, politique, philosophique, artistique, cinématographique et biographique qui a donné naissance à l'oeuvre d'Orson Welles, celui qui voulait que chacun de ses films soit une expérience cinématographique nouvelle.2e volume : "Citizen Kane", "La splendeur des Amberson"," La dame de Shangaï" sont des portraits de l'Amérique et constituent trois moments d'invention de la modernité cinématographique : la question du cinéma, du temps, de l'image. 3e volume : À l'instar de Gregory Arkadin, la figure mythique qu'il a inventée, O. Welles, devenu nomade, allait de lieu en lieu. Non pas, comme le personnage de son conte moderne, pour étendre sa domination sur le monde, mais en tant que souverain d'un royaume inexistant où il aurait pu réaliser des films. Public motivé

Se propose d'analyser les rapports de Genet au spectacle sous toutes ses formes : danse, théâtre, cinéma, cirque, à travers un thème important dans son oeuvre, la différence, thème particulièrement présent dans Les Nègres.

Rilke avait fait de Paris sa vraie capitale mais il aimait Venise, Rome, Duino, la Provence, l'Espagne, la Russie, la Scandinavie et la Bohême, l'Afrique même. Le destin ne pouvait mieux le servir qu'en le fixant en Suisse, ce carrefour européen, cette île où demeurait un peu de fraîcheur même aux heures orageuses. C'est en 1921 qu'il s'installa dans le Valais, à Muzot. Dès qu'il vit les lieux, il eut la certitude « qu'ici lui serait rendue la joie de communiquer avec les Anges ». De fait, les cinq dernières années de sa vie, pourtant marquées par la maladie, voient l'achèvement des Élégies de Duino et des Sonnets à Orphée, des cycles de poèmes en français – Vergers, Les Roses, Les Fenêtres, et Quatrains valaisans – ainsi que la naissance d'une correspondance féconde où le poète traite un point d'esthétique, parle d'un livre ou d'un écrivain, aborde des questions plus intimes, religion ou poésie. L'essai de Maurice Zermatten, nourri de la passion portée à l'œuvre et au Valais, restitue le prodige de la rencontre entre une poésie et une terre – ultime terre promise, puisque Rilke y repose, à Rarogne, depuis le 2 janvier 1927.

Le narrateur emmène son père devenu muet et infirme dans un voyage erratique à travers la France. Partis de Belgique, ils se retrouveront en Suisse après quelques aventures sympathiques. Ce récit montre sous une forme originale le mystère de la communication entre le père et le fils quand les rapports de supériorité sont inversés.