Dès les années 1950, il y eut un véritable engouement des psychiatres du monde entier pour ce qu'on appela alors l'« art psychopathologique ». De nombreuses recherches sur les productions artistiques des malades mentaux furent alors menées. En se remémorant l'exposition qui eut lieu à l'hôpital Sainte-Anne en 1950, cet ouvrage, qui reproduit de nombreuses œuvres françaises et étrangères, met en perspective l'histoire de la Collection Sainte-Anne et celle de la psychiatrie entre les années 1950 et 1970.

Retrace la vie et l'oeuvre d'Andreas Vesalius (1514-1564), père de l'anatomie moderne et médecin à la cour de Charles Quint de 1543 à 1555. Décrivant la situation médicale à la Renaissance, il met en lumière son rôle dans le développement de la science et de la recherche ainsi que dans la diffusion des grandes découvertes. Electre 2015

Une exploration de l'expression et de la célébration de la victoire sous des formes variées, afin de découvrir les façons dont le domaine militaire ainsi que les sphères civiles l'ont matérialisée. ©Electre 2023

Présentation de la collection de verres initiée il y a plus de dix ans par le Bordelais Philippe du Mesnil. Elle contient des pièces venant de France, d'Espagne, de Bohême, des pays germaniques et des Pays-Bas. Les verreries vénitiennes ou de style vénitien du XVIe et du XVIIe siècle forment une grande partie de l'ensemble, qui compte aussi des pièces plus utilitaires et populaires.

L'ouvrage se divise en une présentation de la collection Elskamp planche par planche par l'auteur, suivie des trente planches reproduisant quelques exemplaires extraits de la collection complète comportant 582 articles.

L'ouvrage balise le sujet en abordant d'abord les éléments nécessaires à la métallurgie : les minerais de fer, combustible, fourneau, énergie hydraulique, la fabrication de la fonte (haut fourneau, mise à feu, échanges thermo-chimiques, coulée, différentes qualité de la fonte, production), l'affinage de la fonte selon la méthode wallonne (forgeage, marteau hydraulique, fenderie et ateliers de fabrication métallique), les fontes de moulage, l'acier, l'organisation du travail et la commercialisation des produits métallurgiques.

Une découverte de l'Art nouveau belge à travers les oeuvres de cinq grandes figures de la période : Victor Horta, Fernand Dubois, Paul Du Bois, Léon Ledru et Georges Hobé. Au tournant du XIXe siècle, ils avaient pour but de s'emparer de disciplines telles que l'ébénisterie, la verrerie ou la ferronnerie afin de créer des objets aussi beaux qu'adaptés aux besoins intellectuels et matériels. ©Electre 2020

Guide des collections du Musée du Louvre-Lens qui présente des oeuvres de l'invention de l'écriture jusqu'à la révolution industrielle. Electre 2015

L'ouvrage illustre les relations entre savoir et pouvoir dans l'Egypte ancienne, notamment à travers la figure de Khâemouaset, considéré de son vivant comme un érudit, un archéologue ayant restauré les monuments des rois de l'Ancien Empire dans la région de Gizeh et Saqqarah. Le catalogue met aussi en lumière la réalité des connaissances scientifiques des Egyptiens (astronomie, médecine, etc.). ©Electre 2016

Émile Gallé (1846-1904), artiste, industriel d'art et président de l'École de Nancy, est demeuré célèbre pour son Suvre de verrier. Il a su, dans cette matière, exprimer intensément la multiplicité de ses recherches et de ses engagements. Riche de 458 pièces, la collection des verreries de Gallé conservée au musée de l'École de Nancy est passionnante à plus d'un titre : par la quantité et la qualité des pièces, par la diversité et l'étendue des inspirations et des techniques, elle est une référence pour appréhender l'Suvre du verrier. Cette collection revêt, de plus, un caractère symbolique fort : c'est l'artiste lui-même qui a choisi, en 1904, les premières pièces qui la constituent. Des enrichissements successifs ont permis de réunir services de verres, objets d'art, luminaires et études situés entre 1867, date de ses premières créations personnelles, et 1904, année de sa disparition, marquée par l'aboutissement de ses expériences formelles et décoratives.

Présentation des oeuvres de Kees Van Dongen, peintre néerlandais qui a travaillé de 1905 à 1907 dans un atelier au Bateau-Lavoir. A cette occasion il fréquente A. Derain, H. Matisse et Picasso. Son séjour fut déterminant pour sa carrière et influença l'évolution de son travail. ©Electre 2018

Reprend les grands ensembles réalisés par le photographe P. Jahan (1909-2003) au cours de sa carrière : les puces, la poésie du rail, le travail du verre, les études publicitaires, les oeuvres surréalistes, la série sur la mort et les statues, Paris chante sa nuit, etc. ©Electre 2023

En matière d'aéronautique, la mémoire collective garde le souvenir des frères Montgolfier et de leur aérostat à air chaud qui s'élève dans le ciel en 1783, de Pilâtre de Rozier qui, la même année, effectue un vol en ballon libre, d'André-Jacques Garnerin qui réalise une descente en parachute en 1797, et de Louis Blériot qui traverse la Manche sur son Blériot XI en 1909. Quant aux femmes, leur rôle dans la conquête de l'air s'est quelque peu effacé avec le temps, alors que les exemples de persévérance et de courage féminins sont légion. En 1784, Elizabeth Tible fait sensation lorsqu'elle survole la ville de Lyon en ballon tout en chantant des airs d'opéra. En 1785, l'actrice Letitia Ann Sage devient la première aéronaute anglaise, et en 1799, Jeanne Labrosse effectue la première descente féminine en parachute. Au 19e siècle, les spectacles aériens des Françaises Élisa Garnerin et Sophie Blanchard apportent du lustre aux fêtes impériales et royales. Les cours européennes s'arrachent ces aéronautes intrépides qui se produisent devant des dizaines de milliers de spectateurs, en Allemagne, en Italie, en Autriche et en Russie. Lors de ses ascensions, l'Allemande Wilhelmine Reichard lance des poèmes et des fleurs à la population. Louise Poitevin part à la conquête des cieux assise sur un cheval, et plus tard, les acrobates aériennes se comptent par dizaines. Aux États-Unis, Mary Myers assure des baptêmes de l'air à des milliers de personnes. En 1913, l'Allemande Elfriede Riotte devient pilote de dirigeable. À l'avènement du plus lourd que l'air, Raymonde de Laroche obtient son brevet de pilote d'avion dès 1910, suivie de bien d'autres femmes en Europe et aux États-Unis – Marie Marvingt, Hélène Dutrieu, Hilda Hewlett, Lydia Zvereva, Harriet Quimby, Mathilde Moisant, Katherine Stinson, Melli Beese, Bozena Laglerova, pour n'en citer que quelques-unes... En 1913, les avions larguent les premières parachutistes.