Ayant déjà laissée son empreinte dans le riche héritage musicale brésilien avec ses précédents albums, l'auteur/compostrice signe ici un album "nu bossa" teinté de ses influences jazz et samba, toujours sur Far Out Recordings. (Electre)

L'un des plus grands musiciens brésiliens revient avec un album et c'est un joyau de "feel good" music. Teinté de disco, de boogie de samba et de jazz funk, Valle revient à la source de ses sonorités et la comparaison avec ses tubes des années 70 et 80 est évidente. Traduit par "toujours", Sempre témoigne de la volonté constante de réinvention qui a caractérisé les soixante années de carrière de Marcos Valle. (Electre)

Pour son troisième album sur Far Out Recordings, le multi-instrumentiste basé à Londres et l'un des meilleurs saxophonistes d'Europe, Sean Khan, s'aventure à Rio de Janeiro pour collaborer avec l'emblématique musicien brésilien Hermeto Pascoal. Palmares fantasy est le message d'un jazz utopique de Khan pour le monde, avec le batteur d'Azymuth, Ivan "Mamao" Conti, le bassiste Paulo Russo, le guitariste Jim Mullen, la chanteuse brésilienne Sabrina Malheiros et la chanteuse de l'Orchestre Cinematic Heidi Vogel. (Electre)

Le fils de la légende musicale brésilienne (Baden Powell de Aquino) réinvente ici le jazz brésilien dans la lignée de la génération de son père. Mêlant le classique au spirituel, le cinéma à l'introspectif et la sensibilité avec un groove brésilien, son album appelle à l'inspiration des nombreux grands musiciens et artistes dont Philippe a été entouré toute sa vie. (Electre)

Producteur pour Far Out depuis les débuts du label (il a notamment travaillé avec Azymuth ou encore Marcos Valle), Daniel Maunick a commencé sa carrière derrière la table de mixage à 16 ans dans le groupe de son père, Incognito, avec une sortie sur Talkin Loud, label de Gilles Peterson et Norman Jay. Influencé par sa double résidence entre Londres et Rio de Janeiro, il présente ici son premier album solo, ôde spirituelle deep house et breakbeat au fort accent brésilien, le tout flirtant parfois avec la nouvelle scène jazz Londonienne. (Electre)

Surnommée "super musicienne" par le virtuose brésilien Hermeto Pascoal, Ana Mazzotti a eu une carrière courte mais néanmoins très riche avec seulement deux albums studio : Ninguem vai me segurar (1974) et Ana Mazzotti (1977). En dehors des cercles des aficionados brésiliens du funk, ces deux joyaux de samba-jazz envoûtant et de bossa trippy sont restés relativement obscurs mais pour autant reconnus par leur qualité. En 1977, Mazzotti revient en studio pour un deuxième album après une première version distribuée de manière limitée. Avec des vocaux re-enregistrés et de nouveaux arrangements, elle délivre ici une version rafraîchie de son talent, considéré comme un des joyaux de la musique brésilienne. (Electre)

En tant que tiers du trio culte jazz-funk Azymuth, Mamao est aussi à la base de la philosophie du groupe Samba Doido (Crazy samba), qui déforme la samba traditionnelle avec des influences de jazz et des appareils électroniques de l'ère spatiale. Même avec son groupe moins connu de Jovem Guarda, The Youngsters, il expérimentait avec des cassettes et des delay pour créer des sons uniques, en avance sur leur temps, dans les années soixante. Plus récemment, Mamao a enregistré un album avec la royauté hip-hop Madlib sous le pseudonyme partagé Jackson Conti. Avec son premier album depuis plus de vingt ans, et le premier à sortir en vinyle depuis son classique de 1984, The human factor, Mamao partage son personnage de carioca loufoque à travers onze morceaux de samba électronique roots, de jazz trippé, de beats et de dance music. (Electre)

Connu pour avoir produit de nombreux morceaux d'Azymuth ou encore Marcos Valle, il est de retour après un premier album soutenu notamment par Moodymann, Benji B, Gilles Peterson, Ron Trent, Palms Trax ou encore Derrick Carter. Comme sur ses précédents opus Far Out, Persistence voit Maunick continuer à utiliser de manière ludique les fondements des rythmes afro-brésiliens traditionnels que l'on entend dans le swing sulfureux de la samba de Arraiá, dans la batucada pulsante enveloppant les stabs synthétiques de basse de Remnants of joy, et dans les cuicas spectrales d'Illusions. Mais au-delà de ses clins d'oeil caractéristiques au Brésil, il réfléchit à ses racines de junglist avec le très émouvant Love is gone, et fait jouer ses muscles de deep house avec la magie de Just deserts et Addicted.