Edition remasterisée du second album du groupe post punk par excellence.

Ils reviennent ici avec leur dixième album studio. Depuis le début de la décennie, le groupe s'est transformé, passant de pionniers austères de la country à un ensemble de surréalistes déterminés à recalibrer l'histoire du rock 'n' roll. La chanteuse et saxophoniste Zumi Rosow décrit ce projet comme : "un disque de danse bizarre, qui reflète le moment que vit le monde en ce moment...". Apocalypse Love est un album qui oscille entre doom-glam à tubes, chansons de Plastic Ono, réverbérations de Morricone et punk acoustique outsider lo-fi, avec des cors mariachis, des theremins, des boîtes à rythmes et des harmonies filtrant à travers les mélodies infectieuses.

Ce groupe est composé de la compositrice et chanteuse Cathy Lucas (Innerspace Orchestra), de la batteuse Valentina Magaletti (Tomaga, Uuuu, Neon Neon), du bassiste Susumu Mukai (Floating Points) et du guitariste et claviériste Phil MFU (Man From Uranus, Broadcast). Ensemble ils produisent une musique qui pioche dans la pop, le jazz, l'afro beat avec une touche psychédélique distinctive.

Le livret comprend une interview approfondie d'Abiodun, poète et membre fondateur de The Last Poets, détaillant le processus d'écriture de l'album. Aujourd'hui, les Last Poets sont souvent considérés comme les parrains du rap, on le comprend en écoutant leurs premiers enregistrements. Leurs textes englobent la révolution, le sexe, la mort, les drogues et le Black Power. Ce disque n'est pas un album de protestation, c'est un album d'inspiration à travers les mots inclusifs et la voix divine d'Abiodun qui n'est plus un homme en colère, mais un homme plus âgé et plus sage, qui réfléchit sur sa vie et ses quêtes spirituelles.

Le retour du combo de néo-space rock stoner drone de Philadelphie. Un opus de 40 minutes baigné de réverb et caressé par une flûte cérémoniale, qui renvoie à l'atmosphère brumeuse de l'ère Neil Young, période Weld. (Electre)

Les inventeurs de l'indie rock lo-fi sont de retour avec quinze morceaux de mélancolie mélodique, chantés par la légende de Dinosaur Jr : Lou Barlow. C'est le premier album de Sebadoh depuis Defend yourself en 2013, et Lou Barlow, Jason Loewenstein et Bob D'Amico sont plus en forme que jamais. Sur Act surprised, les paroles sont magnifiquement introverties, un flot continu d'histoires et de questionnements racontés d'un ton détaché au dessus de guitares dissonantes et de changements de rythmes qui prennent aux tripes. C'est une carte postale post-grunge aux mélodies douces-amères, écrite d'une main illisible mais pleine de tendresse et qui laisse un arrière goût de coeur brisé. (Electre)

À la manière de nombreux moments dramatiques dans la carrière de Black Lips, ce disque est né dans une période de crise. L'évolution stylistique du groupe, à travers des décennies de tournées intensives et d'enregistrements, les a emmenés là où aucune formation de garage punk n'a été : d'immenses salles, des apparitions à la télévision et sur les affiches des plus gros festivals. Ici, les Black Lips sont les plus crasseux, les plus dangereux et équipés des de la meilleure collection de chansons depuis des lustres. Traversant l'asphalte avec une trainée d'étincelles, ils roulent avec un accent du sud à couper au couteau, sur un rythme endiablé, avec un hurlement de psychopathe qui se confond avec un crissement de pneus. (Electre)

Le groupe américain, formé en 1981 par Kristin Hersh et Tanya Donelly, signe une poignée d'EP et de formats courts avant d'arriver chez 4AD pour leur 1er album en 1985, The doghouse cassette, et surtout leur album éponyme en 1986. Les albums et les tournées s'enchainent entre autre avec les Pixies, jusqu'en 1991, année du départ de Tanya Donelly pour former avec Kim Deal, The Breeders. Ce départ marque la première mise en sommeil du groupe, qui se reformera de 1992 à 1997, puis de 2003 à aujourd'hui avec de longues périodes de pause. Sun racket a été pensé et conçu sur plusieurs années et enregistré au fil du temps dans différents lieux, mais tout semble avoir été fait d'un trait, tant la cohésion de ce disque est flagrante.

L'histoire du groupe débute en 2005, lorsque trois filles se rencontrent lors d'un concert à Buenos Aires. Devenues en quelques années les reines de la scène underground argentine, leur son est un cocktail épatant de rock brut et épicé, qui doit autant au vieux rock and roll qu'aux Raincoats. Depuis, elles distillent des morceaux courts à l'efficacité redoutable, mêlant sons garages catchy et cumbia, dub et post-punk, à l'image de leurs lives fun et impertinents. Voici leur 5ème album.