Qui a eu l'imprudence de laisser Milton le chat, quelques heures, seul au chalet avec le sapin de Noël ?

Des portraits d'animaux, de la basse-cour aux champs, deviennent par le truchement du noir et blanc les acteurs d'une comédie rurale. Chaque photographie est accompagnée du nom de l'animal et invite le lecteur à créer sa propre histoire.

Un père et son tout jeune enfant passent la majorité de leur temps à discuter, à échanger et surtout à inventer des histoires. Généralement c'est le père qui invente mais c'est le fils qui impose le contenu de la fable et même parfois le style. Les thèmes sont parfois quotidiens et parfois bien ardus mais l'imagination du père en vient toujours à bout surtout quand le garçonnet y met son grain de sel et emporte la fin d'un jugement péremptoire. Pas à pas, petit à petit, au fil de récits décousus ou rassurants, un père va mener son fiston à la maturité et lui permettre de prendre suffisamment d'indépendance pour envisager la séparation et l'entrée à l'école. Quarante-cinq historiettes à quatre mains parviendrontà faire grandir le petit père Renaud et à le sortir de la relation fusionnelle propre à la petite enfance. Pour les 10 ans et +(D.D)

De un à dix, les harengs verts se trissent. Une nouvelle chanson populaire pour enfants.

Marta n'est pas une vache comme les autres. Elle est orange et tient à avoir des idées originales. Un jour, elle a très envie de faire du vélo...

Une famille fait le trajet qui les sépare de leur maison, de nuit et en voiture. Le paysage qui défile dans la nuit suscite les nombreuses questions de l'enfant. ©Electre 2017

Un grand-père et son petit-fils conversent sous un cerisier.

Pierre-Emile et son double invisible, nos deux inséparables, traversent ensemble les hauts et les bas de la vie. Plutôt les bas d'ailleurs, et c'est en général de la faute de l'invisible. Par exemple, au supermarché, quand il pousse Pierre-Emile à voler des collants roses pour sa Juliette adorée. Ou quand il lui fait croire, une nuit, que sa mère est l'otage d'extra-terrestres et qu'il faut la délivrer...

Quand M. Raton, l'instituteur favori de Pierre-Emile, démontre à sa classe les méfaits de la cigarette, Pierre-Emile et son double ont une idée: tapisser toute la maison de slogans anti-fumée. Or c'est justement ce jour-là que papa invite à la maison une cliente importante de l'industrie du tabac. Inutile de dire que c'est la catastrophe...

Si vous lisez La Poule et le canard de Léopold Chauveau, vous saurez pourquoi la poule a eu 181 poussins et pourquoi elle a perdu ses 181 poussins. Vous lirez des choses sur l'ambivalence du fromage. Comme le fait remarquer le canard "Cette chose qui sent si mauvais a un goût excellent". Mais vous y lirez aussi des choses sur l'ambivalence de l'amour maternel, car la poule n'est pas sans quelque responsabilité dans la noyade et l'écrabouillage de ses petits. Vous conclurez peut-être même à la très nécessaire "ingratitude" des enfants. Tout au long de l'album règne un narrateur distant qui laisse le récit largement progresser par la succession des dialogues de la poule et du canard, de la poule, du canard et de de la cigogne. Ainsi se construit une écriture qui mêle saveur des mots, perturbations logiques, plaisir de la reprise lexicale et violente ironie. Bref, Léopold Chauveau raconte, imperturbable, de réjouissantes horreurs. Pourquoi citer ? Parce que c'est encore le meilleur moyen de faire sentir que nous nous trouvons devant un texte réellement écrit, ce qui n'est pas ce qu'il y a de plus fréquent dans les livres destinés à la jeunesse. Les illustrations sont à la plume, en noir et blanc. Elles sont situées dans leur rapport au réel à la même distance que le texte. Léopold Chauveau joue largement de l'aplat du noir et du blanc... sur le blanc sans profondeur de la page et il impose - loin de toute flatterie du joli - l'évidence de son économie graphique. (...) Isabelle Nières-Chevrel. (Revue des livres pour enfants)

Une version moderne du Petit Chaperon rouge écrite à la première personne par la talentueuse auteur suisse Béatrice Poncelet. Si vous cherchez le loup, vous ne le trouverez pas ! Mais sa présense est dans l'imagination du lecteur et de la petite fille qui vous conte l'histoire. Comme l'illustratrice italienne Sara Fanelli, Béatrice Poncelet joue des diverses techniques d'illustration et utilise des typographies riches et variées. L'illustration nous livre des clins d'oeil à Picasso, à Rabier et à bien d'autres. L'ouvrage refermé nous incite à le rouvrir, car vraisemblablement quelque chose nous a échappé. (Luc Battieuw)

Thomas, 5 ans, est un nouveau pirate : il connaît par coeur la biographie de Barbe Noire. Si bien que quand il hurle ses jurons de loup de mer dans le cimetière à côté de sa maison de vacances bretonne, il réveille le fantôme du pirate local. Barbe Noire, sous la pression enthousiaste de Thomas, recompose son équipage pour un voyage fantastique vers l'île de Jamais-jamais.

Présente des objets réalisés par l'artiste à partir de morceaux de ferraille et de bakélite extraits d'outils, d'appareils ménagers ou de jardinage.

Mysti est une fière chatte rousse qui dédaigne Mingus, un matou noir et blanc qui espère la séduire par de multiples attentions. Une partie de ballon va faire changer d'avis l'indifférente.

Inès est une petite fille aux nattes brunes et au bonnet pointu. Elle s'ennuie à la maison et aime jouer dehors en toute saison. Le temps ne lui permet pas toujours de faire ce qui lui plaît et finalement elle se rend compte qu'on est parfois très bien chez soi.

Chaque jour, le monde s'éveille et se lave : les animaux, les hommes, même les automobiles et les rues.

Daniel est seul à la maison. Avant de partir, sa mère lui a lu un passage du Petit prince. Un orage approche et Daniel ne parvient pas à s'endormir, quand soudain un avion vient atterrir sur son lit. Le pilote lui fait signe de monter à bord, et Daniel s'envole dans Vol de nuit. Une initiation à la littérature qui offre plusieurs niveaux de lecture.

Pierre est un petit garçon qui a pour ami son chien Tobi. Tobi dévore les peluches, file sans crier gare au milieu de la rue ou du pré, poursuit les chats. Il est néanmoins aussi capable de montrer ses bonnes manières.

C. Carrer livre un imagier en forme de jardin secret; elle mélange différentes techniques (collage, crayonné et peinture) pour souligner le lien ténu unissant le mot et l'image.

Ce troisième Fourneau invite à des rencontres culinaires mariant les saveurs du monde aux contes et légendes populaires d'Europe de l'Ouest. Il propose des recettes comme le lassi à la rose siroté par la Belle au bois dormant, la tartine de reblochon pour le Corbeau et le renard, le Pathé au thon de la Petite Sirène, etc.

Cet album imagine à quoi ressemblerait le monde si son créateur était un enfant : les chats auraient des poignées, le Carambar serait monnaie nationale et les vaches conduiraient les trains.