Pourquoi, depuis deux décennies, les Viennois du début de ce siècle, Hofmannsthal, Musil, Kraus, Schnitzler, Freud, et quelques autres, sont-ils devenus les plus proches et les plus actuels de nos contemporains.

Emma Davey est assassinée dans sa maison. Sa soeur, Elizabeth Kennedy, officier de police, manipulée par Jenkins, un inspecteur peu scrupuleux qui croit détenir le coupable, se lie d'amitié avec l'assassin présumé, se fait aimer de lui, et lui soutire des aveux enregistrés à son insu. Un vice de forme empêche le procès, un juge blâme Elizabeth et Jenkins et le suspect obtient un non-lieu. Mais ce dernier, humilié, se jette dans la Tamise. Peu après, Elizabeth Kennedy est à son tour victime d'une agression. L'inspecteur Jenkins charge alors Joe, un photographe free-lance, de veiller sur elle, car il craint que l'assassin ne cherche à se venger. (Bibliotéca Magazine)

La thématique de la cruauté permet de réaborder l'énigme métaphysique et le mystère du religieux, autant qu'à reformuler la question de l'écriture : du mythe du surhomme au désir du "corps sans organes", c'est toujours la cruauté comme exigence éthique qui meut la pensée de Nietzsche et celle d'Artaud.

4ème de couv. : "Dhôtel se revendiquait lui-même comme un écrivain mineur, et de fait, il constitue une figure majeure de ce que l'on pourrait considérer comme un genre à part entière. Chez lui point d'emphase, une écriture de Schéhérazade, et toute un société de fidèles qui se reconnaissent en ce magique Dhôtelland : attention portée à la moindre plante, aux animaux... plus qu'à l'intrigue à proprement parler, qui s'en va de façon vagabonde au gré de l'écrivain-poète. Ce recueil d'articles se propose une approche à la fois rigoureuse et délicate de cet auteur, restituant une perspective chronologique et mettant en évidence la richesse de l'oeuvre dhôtelienne "