Victor Hugo, petit garçon, embrassait les lettres adressées à sa mère absente. Pendant vingt ans, Aragon croit qu’il avait une grande sœur, alors que celle-ci était sa mère… Lamartine corrigea le journal intime de sa mère. Madame de Vigny éleva son Alfred en le faisant se rouler nu dans la neige. Cocteau écrivait jusqu’à trois lettres par jour à sa mère. Rilke en voulait à la sienne de l’avoir élevé comme une petite fille… Les relations si particulières, si intimes, qui existent entre une mère et son enfant, nous permettent d’approcher ces poètes autrement et de les rendre plus vrais. Il y a de la tendresse, du soufre, de l’amour, parfois maladroit, souvent violent mais toujours fort, dans ces seize histoires à fleur de peau

Guibert de Nogent (né le samedi 15 avril 1055[1] - 1125) né près du village de Catenoy dans le Beauvaisis, il devient moine à l'abbaye bénédictine Saint-Germer-de-Fly jusqu'en 1104, date au cours de laquelle il est élu abbé de l'abbaye de Nogent-sous-Coucy. Il est un des principaux chroniqueurs de la première croisade qu'il raconte dans sa Dei gesta per Francos. Il est considéré comme un des précurseurs de la méthode historique, par son recours aux sources à la fois écrites, orales et matérielles, par leur recoupement mutuel et par son approche critique de leur contenu en fonction de leur degré de fiabilité. in : Wikipéida, 2008-11-28