Ruth Puttermesser, avocate juive new yorkaise, est une lectrice boulimique, qui n'existe que par les livres. Victime de l'ambition d'un supérieur et renvoyée, elle décide de se rebeller, créant un golem féminin, ce qui propulse Ruth à la tête de la mairie. La ville devient alors un paradis, sans corruption, ni mensonge. La réalité reprend le dessus quand le golem découvre le désir.

Alors que la guerre civile fait rage dans une contrée africaine sans nom, Agu tente par tous les moyens de fuir son village. La violence le rattrape pourtant et il est enrôlé comme enfant soldat. Sous les ordres du commandant, il est contraint de voler, violer et tuer. Pour sauver sa propre vie, il devient une bête féroce.

Recueil de nouvelles qui plongent le lecteur dans un monde étouffant, cynique, peuplé d'âmes faibles, tristes et désabusées.

Ces nouvelles proposent différentes suites aux aventures des héros du roman

Mathias rédige des discours pour le maire de Paris. Fata Okoumi, une riche femme d'affaires africaine, est grièvement blessée par un policier alors qu'elle refusait de lui présenter ses papiers d'identité. Matthias est chargé de se rendre à son chevet pour recueillir ses doléances et réparer l'outrage qu'elle a subi. Avant de tomber dans le coma, celle-ci formule le souhait que Paris disparaisse.

Née dans une famille marquée par le deuil, Philomena s'évade dans la natation. Repèrée par un entraîneur, elle devient Pip, une athlète qui décroche plusieurs médailles aux Jeux Olympiques entre 1988 et 1992. Lorsque son corps la lâche et qu'elle doit abandonner la compétition, fragilisée, elle doit réinventer sa vie. Premier roman.

Parce qu'il s'ennuie, un psychiatre new-yorkais de 32 ans décide de jouer sa vie aux dés. Cette activité finit par prendre totalement possession de sa vie. Il fait bientôt école et c'est la société tout entière qui se trouve menacée d'implosion.

Ces nouvelles renouent avec des figures emblématiques de l'écrivain : Hugh, le petit ami souffre-douleur, les parents excentriques, David Sedaris lui-même, écolier puis adulte immature, etc.

Le photographe confronte des images du monde dont s'est inspiré R. Carver, mort en 1988, avec des extraits de son oeuvre afin de montrer que la simplicité de cette dernière n'est qu'apparente.

Neuf mois en Alaska, le temps d'une gestation et d'une transfiguration : c'est le remède choisi par le narrateur pour oublier la femme qui vient de le quitter. Mais à l'Université de Fairbanks, réputée pour son département de sismologie et ses études des langues athabaskanes, son séjour se transforme en une aventure où se croisent marginaux, universitaires et survivants du peuple eyak.

Une triple chronique : sociale (la vie d'un quartier), familiale (les rapports entre une mère et son fils) et personnelle (la vie secrète du fils). (Livres Hebdo)

Né en 1959, Jonathan Franzen grandit dans le Missouri. Rapidement, il s'impose comme l'un des «vingt écrivains pour le XXIe siècle». Ses romans Les Corrections et La Vingt-Septième Ville sont disponibles en Points.

A Paris, en 1938, la mort du rédacteur en chef d'un journal antifasciste clandestin, Liberazione, incite Carlo Weisz, correspondant à Reuters, à prendre la relève de son ami disparu. A peine arrivé dans la capitale française, il est traqué par l'Ovra, police secrète de Mussolini, mais aussi par les services secrets britanniques, français et croates.

Alfred Day, enrôlé dans la RAF durant la Seconde Guerre mondiale, n'arrive pas à oublier, des années après, sa capture, la mort de ses compagnons d'armes, ses visions d'horreur, la violence et la peur perpétuelle, malgré tous ses efforts pour vivre normalement.

Je n'aurai plus jamais faim, me suis-je dit. Il était sept heures du soir et j'avais faim. Sur la table de la cuisine, contre le mur, le gâteau aux noix rayonnait. La cuisine était dans l'ombre, le chocolat glacé brillait. Une roue noire piquetée de demi-noix parfaites, blanches, absolument pas tachées de chocolat. Je lui ai dit adieu pour toujours. J'avais treize ans et fini de grandir. Je ne grandirai plus, m'étais-je dit. Je ne mangerai plus que le minimum. Ce qu'il faut pour durer. Cela faisait comme un champ d'exploration immense, la découverte d'un territoire sauvage et secret. Je n'avais aucun secret. Nouk est anorexique. C'est ainsi qu'on nomme sa maladie. Mais la souffrance, comment la nommer Le plus grave, c'est peut-être le plaisir inavouable d'être la plus forte, et de mentir, mentir, mentir, jusqu'au vertige. Un jour, Nouk est enfermée dans une clinique où l'on s'applique, méthodiquement, à la casser. La jeune fille semble se soumettre. Mais elle reste indomptée. Si elle guérit, ce sera par d'autres voies. Avec ce roman pur et violent, Geneviève Brisac obéit à une seule exigence : celle de dire la vérité, quoi qu'il en couûte.

Ruth Ramsey enseigne l'éducation sexuelle dans un lycée de Stonewood Heights. Alors qu'elle aborde le sujet de la fellation avec ses élèves, des parents appartenant à l'Eglise du Tabernacle, choqués par sa liberté de ton menacent de faire un procès à l'établissement. Le directeur fait alors appel à JoAnn Marlow, qui utilise son sex-appeal pour promouvoir l'abstinence jusqu'au mariage.

Constance est française et s'est installée à Jérusalem pour écrire son mémoire. Le 31 décembre 1990, la guerre du Golfe est imminente, l'envoi par l'Irak de missiles sur les villes israéliennes également. Elle vit avec Nathanaël, un peintre révolté dont elle a peur. Tous deux vont devoir rendre hermétique une pièce abri et apprendre à enfiler des masques anti-gaz. Premier roman.

Mêlant fiction et enquête, l'auteure évoque son ancêtre Anne Décimus qui aurait suivi son époux dans la mort. Elle découvre alors que cette dernière est décédée quarante ans après la date officielle. ©Electre 2023

Anne Atik, poétesse américaine, mariée avec le peintre Avigdor Arikha, a rencontré Samuel Beckett par l'intermédiaire de son époux. Elle raconte cette amitié qui dura près de quarante ans (1950-1989) et révèle le caractère passionné et généreux de l'écrivain. Parrain d'Alba, l'aînée de leurs filles, S. Beckett rendit fréquemment visite à la famille jusqu'à sa mort.

Le dernier jour de l'été, Mrs Bohannon tomba amoureuse. Les peupliers, faussement contrits, dressèrent dans le vent leurs branches horrifées, et un nuage pèlerin pleura quelques larmes glacées. Tout commença dans un jardin, comme il se doit, et elle tomba amoureuse du fils de son époux. (Livres Hebdo)