Hybrid/C est un projet de fusion musicale et culturelle dont l'élément commun est la musique afro-cubaine et le jazz. Le jazz sert de véhicule à ce voyage vers les racines de la musique cubaine et de la culture afrocubaine dans une perspective musicale moderne. Né en Espagne d'un père cubain et d'une mère française, les compositions de Carlos Cippelletti reflètent ses différentes identités. Jazz, folklore cubain, néo-soul et musique classique se combinent pour créer un son qui lui est propre. Cet album revisite le format traditionnel du sextet de jazz afro-cubain (trompette, sax ténor, piano, contrebasse, congas / tambours batá et batterie) en incluant un septième élément avec des instruments électroniques et des synthétiseurs, créant ainsi un point d'union entre tradition et modernité. Hybrid/C montre comment, indépendamment de nos racines et de notre âge, la beauté prévaut toujours, et nous réunit à travers le langage le plus universel que nous connaissons, la musique.

Sommité de l'underground sud-africain, le groupe BLK JKS (prononcez Black Jacks), soutenu par The Mars Volta ou encore TV On The Radio est de retour avec un nouvel album pour Glitterbeat après plus de 10 ans d'absence. Pensé comme un préquel de leur album After robots, Abantu / Before humans comprend des échos de jazz spirituel, de funk post-apocalyptique ainsi que des éléments dub et de kwaito de contrebande. On retrouve en invités sur l'album le guitariste malien Vieux Farka Touré et leur complice des Beastie Boys, Money Mark, sur le morceau Maiga.

Cet album de Noëmi Waysfeld présente les trésors des chansons yiddish traditionnelles et originales, sous la forme d'une rêverie libre, solaire et minérale. Ce voyage musical nous fait découvrir la beauté des chansons traditionnelles, mêlées à des compositions originales sur les poèmes de Rivka Kopé et d'une reprise elle aussi en yiddish d'A peine de Barbara. Un disque emprunt de sensualité et de spiritualité de la chanson yiddish !

En voilà une étape importante dans la vie d'un groupe ! Près de 1000 concerts et 150000 albums écoulés, des salles combles, des voyages insolites, des festivals en pagaille... les musiciens de Danakil en ont vécu des aventures et expériences collectives ! Partis de rien à l'époque du lycée, la joyeuse bande de potes se lance le défi un peu rocambolesque de monter un groupe de reggae. Ni une ni deux, chacun choisit un instrument et la petite troupe réserve un créneau de répétition à la MJC du coin. Petit-à-petit, les Danakil ont su trouver l'alchimie entre les inspirations et talents de chacun des membres du groupe, entre les racines jamaïcaines du reggae et la langue de Molière, et 20 ans plus tard, la bande sillonne les plus grandes scènes d'Europe ! Ils n'en gardent pas moins leur simplicité, et créent naturellement une complicité avec leurs fans et leur public à chaque concert comme à leurs débuts. Cette ambiance si particulière a d'ailleurs largement contribué au succès du groupe et l'a hissé au sommet de la scène reggae française, y imposant son empreinte singulière, frappée du sceau de l'indépendance et du militantisme.

Réédition remasterisée du seul et unique album paru en 1977 de ce groupe punk. Ce disque figure parmi les meilleurs albums de punk pour beaucoup d'amateurs. Inclus l'album original ainsi qu'un 2ème CD avec les singles, des titres rares et quelques titres live.

Les pionniers du death metal mélodique "style Gvteborg" reviennent avec leur très attendu album et digne successeur de To Drink from the Night Itself sorti en 2018. Le disque a été mixé et produit avec Jens Bogren aux Fascination Street Studios (Amon Amarth, Opeth, Kreator, etc.) et les 10 morceaux présentés montrent le groupe sous un jour nouveau. The Nightmare Of Being est l'album le plus élaboré, le plus saisissant et le plus convaincant du groupe à ce jour.

Dans la suite des instrumentations de Castlemania, Putrifiers II dépasse le cadre initial du groupe de garage rock californien et ouvre de nouveaux horizons musicaux, de nouvelles émotions, laissant libre cours à des influences aussi diverses que Scott Walker, The Velvet Underground, The Zombies ou encore le groupe expérimental japonais, Les Rallizes Denudés.

Model Man (Mark Brandon), représente la culture de l'esprit libre qui a émergé suite à la révolution de la scène acid house en Angleterre. Ses influences sont vastes, mais tout de même liées par le désir de partager son histoire tout en suscitant l'émotion chez l'auditeur. Dans sa ville natale, il a connu le pic de la popularité de la jungle et de la drum'n'bass au Royaume Uni. De ses premières incursions dans la musique en jouant de la guitare, à son incarnation récente en tant que Model Man, il a toujours voulu essayer dans ses goûts éclectiques de transmettre une gamme de sentiments différents. Son premier album éponyme traverse une variété de sons typiquement anglais, imprégné par des fondamentaux classiques et ses goûts éclectiques. De Steve Reich à Todd Edwards en passant par Bill Withers ; piano, clavier dansant fusent aux côtés des beats en 2 étapes, les breaks de la jungle font place aux mélodies mélancoliques dérivées.

Bonobo, de son vrai nom Simon Green, présente Fragments qui fait suite à Migrations (2017). Un projet riche développant une palette sonore extraordinaire, rempli autant d'émotions que de compétences techniques uniques qui érigent une nouvelle fois Bonobo en tant que véritable pionnier de la musique électronique ; Fragments est une combinaison parfaite mêlant morceaux produits pour le dancefloor et titres taillés pour l'écoute à la maison. Bonobo s'est entouré d'artistes passionnants dont Joji, Jamila Woods, Jordan Rakei, Kadhja Bonet ainsi que O'Flynn et Miguel Atwood- Ferguson (Thundercat, Flying Lotus, Mary J. Blige, Dr. Dre).

Bonobo, de son vrai nom Simon Green, présente Fragments qui fait suite à Migrations (2017). Un projet riche développant une palette sonore extraordinaire, rempli autant d'émotions que de compétences techniques uniques qui érigent une nouvelle fois Bonobo en tant que véritable pionnier de la musique électronique ; Fragments est une combinaison parfaite mêlant morceaux produits pour le dancefloor et titres taillés pour l'écoute à la maison. Bonobo s'est entouré d'artistes passionnants dont Joji, Jamila Woods, Jordan Rakei, Kadhja Bonet ainsi que O'Flynn et Miguel Atwood- Ferguson (Thundercat, Flying Lotus, Mary J. Blige, Dr. Dre).

Defected est fier de présenter cette nouvelle compilation du DJ et producteur Todd Edwards, lauréat d'un Grammy Award. La série House masters a publié des collections rétrospectives de travaux des icônes de la house, avec de véritables légendes telles que Frankie Knuckles, Todd Terry, Masters at Work, Armand Van Heldon, MK, Murk et plus encore. Ce numéro spécial de Todd Edwards comprend ses remixes d'Indo, Moloko, St Germain, Robin S et bien d'autres encore, ainsi que ses propres tracks comme Saved my life, Shut the door, Main vibe etc.

Ce disque est une méditation musicale sur la mémoire, l'histoire et le temps, articulée dans un langage jazz. Raphaël Imbert fonde sa réflexion sur sa propre expérience de résident d'un village de Haute Provence, Oraison, qui est le seul village de France à avoir donné à ses rues le nom des soldats morts au combat durant la Grande Guerre ou durant un acte de résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le nom de ce village aurait des origines provençales et signifierait "l'endroit où souffle le vent". Où souffle l'esprit donc ! Oraison, une suite de compositions originales qui apparaît comme un oratorio séculaire et sans texte, est l'occasion pour Raphaël Imbert de proposer un voyage spirituel et narratif avec un plan précis, une série de portraits évocateurs, une manière différente de se souvenir, une façon de vivre et de revivre au moyen d'une mémoire enrichie par la création. Une émotion profonde et communicative qui trouve toute sa dimension dans le format "classique" du quartet sax-piano-contrebasse-batterie, en compagnie d'improvisateurs parmi les plus innovants de la scène jazzistique hexagonale.

Formé en 1975 ils sont l'un des groupes garage/punk/pop les plus influents de la scène émergente du L.A. des années 70. Leur titre inoubliable, Hanging on the telephone, a fait le tour du monde et a été repris par Blondie, L7 ou encore Cat Power. Cet album compile leur EP de 1976, des titres studio et live inédits et quelques bonus issus de leurs projets post-Nerves, le tout remasterisé et accompagné de photos et notes inédites. Un document exclusif et unique. Avis aux collectionneurs !

Ce disque décrit l'essence d'un monde juste hors de portée, un monde que nous pouvons à peine entrevoir. Un océan dans lequel on plonge rarement les pieds. "En écrivant cet album, je me sentais en phase avec quelque chose de spécial, une énergie que je n'avais pas connue auparavant. J'ai été submergé et englouti dans sa création. Pour moi, c'est un voyage au-delà ; dans cette danse, chatoyante lueur de poussière de néon". L'extraordinaire maître mélodique et drum & bass Etherwood fait ses débuts sur Hospital Records avec ce quatrième album.

Depuis 2018 et la sortie de son premier EP, Southside, l'ascension d'Oboy est inarrêtable. Avec un premier album disque d'or, Omega (2019), il est de retour avec un nouveau projet. Après une impressionnante série de featurings avec Koba La D, MHD, Aya Nakamura mais aussi Jorja Smith et DBlock, ce 2ème album est une des sorties rap les plus attendues de cette fin d'année 2021. Il s'appelle No crari, un concept inventé par Oboy pour traduire son lifestyle libre, simple, déterminé et prêt à revendiquer sa place dans le rap. C'est un disque à la fois sombre et introspectif mais aussi puissant et terriblement efficace, dans lequel le rappeur se révèle de plus en plus. Accompagné de sa fidèle équipe de beatmakers du Side, on y retrouve tous les marqueurs de cet artiste en pleine confiance : la singularité de son flow, ses punchlines si reconnaissables et son sens imparable de la mélodie.

Homme-machine pour Etienne Daho, réalisateur de disque (Calypso Valois), le touche à tout Yan Wagner revient avec Couleur chaos. Après deux albums chantés en anglais, dont Forty Eight Hours (2012) produit par Arnaud Rebotini et où il duettisait avec Etienne Daho (encore lui), le franco-américain se posait régulièrement la question de chanter en français, le temps aura fini par le convaincre. Cet amoureux des claviers et des eighties se rappelle ici ses premières étreintes pour George Clinton, Bootsy Collins et Funkadelic. Il teinte certains morceaux d'éclairs funk noirs et blancs, règle la température aléatoire des synthés, injecte ici et là des éléments G-funk. Il y a enfin des chansons sur le malentendu (Fais comme si) et l'amnésie amoureuse (Souvenir détail), un clin d'oeil à John Fante (Demande à la poussière), du groove latent (Take it all), une percée sexuelle et de la new-wave tendance caribéenne (Parfum), et même un générique de fin à l'indolence scintillante (Dernière fête). Couleur chaos donc, pour oublier le désordre du dehors.

"Le monde de Ran Blake s'illustre une nouvelle fois dans ces interprétations et, derechef, nous ne pouvons résister à son attrait. Nous traversons ses ombres et sa lumière, ses étendues éblouissantes, conscients des cavernes et crevasses d'où émergent les images du pianiste - ici douces, là brutales, jamais retouchées. On connaît depuis longtemps le contenu cinématique de la musique de Blake, son utilisation du montage, du fondu enchaîné dramatique. Quand il travaille sur des formats courts tels que ceux-ci, on y trouve également la clarté et l'implacable honnêteté d'un recueil de nouvelles d'un auteur comme Raymond Carver. Les allusions extramusicales sont inévitables quand la musique engage les cinq sens, et le sont d'autant plus avec la musique de Blake." Bob Blumenthal

Par l'ampleur de leurs expériences compulsives, Erb, Baker et Rosaly font une belle brochette d'écureuils. Leur premier concert ensemble, lors de l'Umbrella Festival de 2013, est l'occasion de chercher l'équilibre de leurs voix. Cette session se déroule quelques mois plus tard ; et bien qu'il ne s'agisse que de la seconde rencontre du trio - ou peut-être est-ce grâce à cela, chaque interprète assure une présence totale dans les échanges tout en étant attentif à la densité et à la tenue du dialogue. Ce sont des sciuridés en réunion, prêts à bondir voire à voler en formation. Et c'est ce qu'ils font, du moins l'espace d'une session, sans dépendre d'une alimentation électrique, encore moins électronique. Car Stallman a beau se réserver le droit de sortir l'ordinateur portable en plein dîner, la lumière de l'écran dévorant l'éclat des bougies, le trio n'en est pas moins prêt à vous régaler en cas de coupure de courant.