Les 4 heures de ce show rassemblent un bon nombre d'artistes tels Johnny Cash et June Carter Cash, Lou Reed, The Clancy Brothers, Ritchie Havens, Johnny Winter, Roger McGuinn, Tom Petty & the Heartbreakers, Stevie Wonder, Willie Nelson, Kris Kristofferson, Neil Young, Eric Clapton, Ronnie Wood, Chrissie Hynde, The O'Jays, Eddie Vedder, Sinéad O'Connor, Tracy Chapman, George Harrison (qui réalise ici son premier concert Américain après 18 ans d'absence) et bien d'autres encore. Pour l'anecdote, ce concert eu lieu en octobre 1992 au Madison Square Garden afi n de célébrer le 30ème anniversaire des premiers enregistrements de Bob Dylan avec le label Columbia sur lesquels des icônes de la musique rendent hommage au grand Zim'. Le concert fut diffusé en direct partout dans le monde et fut disponible en VHS et sur 2CD dès 1993. Tous ces artistes apportent un soutien musical tout au long du spectacle constituant ainsi une véritable dream team à laquelle se greffe trois membres des Booker T. & The M.G.'s, avec G.E. Smith et Jim Keltner à la guitare suivis de Anton Fig à la batterie.

30 ans... Voilà donc trente ans que Lofofora essaime, créé, expérimente ce composé de metal-punk aux embruns groove et doté de conscience. Depuis sa naissance, Lofofora parle à nos ventres rock et nos âmes citoyennes. Trente ans qu'ils dézinguent une à une les aberrations de cette époque et les absurdités d'un monde dans lequel ils tiennent le cap de l'alternative. Trois décennies de résistance, qui relèvent autant de la vocation musicale que de la certitude idéologique. Véritable phoenix de la rage, Lofofora persiste et signe pour ce qu'il faut considérer comme un sacerdoce, une mission : maintenir l'idée que l'art - et la musique au premier rang - est, et doit rester, le miroir d'un monde et de ses sociétés.

Dans cet album, l'ensemble baroque, sous la direction de Juan Carlos Munoz, a utilisé des partitions originales afin de redonner à la mandoline et à son répertoire leur gloire d'antan. Le disque rassemble ainsi de véritables découvertes de la musique baroque italienne : des enregistrements en première mondiale de chefs-d'oeuvre oubliés écrits pour la mandoline et la basse continue à Florence et à Rome au XVIIIe siècle. Les sonates ont été composées par les compositeurs florentins Ranieri Capponi et Niccolo Susier, Nicola Romaldi et Francesco Piccone, ayant travaillé à Rome, ainsi que par l'Italien du Nord Giovanni Pietro Sesto da Trento. Ces raretés ont été trouvées dans les bibliothèques musicales de Washington, Milan, mais aussi en Allemagne, à Munster. Toutes ces oeuvres possèdent une extraordinaire profondeur d'expression et un charme mélodieux. Elles entraînent l'auditeur à travers un paysage fissuré, avec des points d'intérêt plus ou moins longs et des intersections contrastées, laissant l'auditeur à la fois étonné et surpris ; une musique pleine d'énergie, de beauté et de virtuosité.

« Si possible heureux » est le 7e album studio des frères Ledoux. Un album chaleureux, moderne, pop et optimiste. Un album de copains aussi. ? l'image de la chanson titre, un duo avec la relève, Gauvain Sers, qui n'a pas oublié qu'avec Renaud, pour lui, il y avait eu aussi Blankass. Bijou pop délicieux déclinant vieillissement, accomplissement et plaisir. Autres copains de la bande : Stephan Eicher qui pose sa voix d'ancien punk (lui aussi) sur un texte se demandant à quel moment l'humanité a merdé « Un million », et Vianney. Fan de toujours, ce dernier offre son timbre si particulier à « Manqué », lignes imaginées par Guillaume après avoir vu un reportage sur deux frères biologiques séparés par la vie et qui se rencontrent pour la première fois. Des copains donc, une production analogique signée du sorcier Dave Eringa (Calogero, les Who, Daltrey en solo ou encore les légendaires Manic Street Preachers), mais plus que tout de grandes chansons. Le genre que la bande FM appelle des tubes : le groovy « Cet incident », l'énorme succès en puissance « Je sais que tu sais » bâti entre un beat électro, la poésie des couplets et un refrain accrocheur que vous garderez en tête même quand vos pieds seront usés d'avoir dansé. Un émouvant et totalement autobiographique hommage à leur ami Tignous, tombé sous les balles de la bêtise intégriste un jour de janvier chez Charlie, « Du papier, des crayons ». Enfin, à la fois axe central et clou du disque : « Enfants », une bouleversante balade piano-voix-cordes, très « Beatles », écrite en une traite, presque en transe, peu de temps après le début de la guerre en Ukraine.

Hormis Jean-Jacques Goldman, un certain nombre de collaborateurs de renom ont contribué à cet opus. Pour la première fois, Francis Cabrel et Serge Lama ont co-écrit une chanson pour Céline. Jacques Veneruso, son fidèle allié depuis plusieurs années qui a contribué aux hymnes inoubliables Je ne vous oublie pas et Parler à mon père, a écrit et composé un titre. Grand Corps Malade, qui avait déjà collaboré à un premier texte sur l'album, Sans attendre, a encore une fois mis au service de Céline sa plume et sa poésie. De nouveaux partenaires rejoignent la famille : Zaho qui a prouvé avec sa chanson Tourner la page qu'elle sait écrire et composer au-delà de l'urbain. Florent Mothe et Mutine rajoutent leur nom à cette nouvelle histoire avec quatre chansons aux saveurs pop. Toujours attachée au Québec et à son riche répertoire musical, Céline a tenu aussi à reprendre le classique Ordinaire de Robert Charlebois. (Electre)