Pierre Brassac, jeune lieutenant, sorti major de son école de police, est confronté à un défi inhabituel, un tueur accepte de se dénoncer à la condition que la police identifie sa victime, un cadavre échoué à Clichy, près du cimetière des chiens. Brassac découvre vite une machination impliquant de puissantes multinationales pétrolières.

L'auteur, docteur en histoire, a étudié la façon dont les médias français ont rendu compte de la déportation des juifs en 1944 et 1945 : il montre que la spécificité juive de la déportation a bien été présentée au début puis qu'il n'a plus été question que des déportés résistants. Il établit sa démonstration en faisant un parallèle avec la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda.

Les Ankave, peuple des hautes terres de Papouasie Nouvelle-Guinée, procèdent une à deux fois par an à une cérémonie pour chasser les esprits, les ombos', des morts récents de leur vallée. L'auteur évoque ses séjours au milieu de ce peuple et procède à une étude ethnologique de leurs rites, leurs croyances et leur façon de vivre avec en parallèle une réflexion sur la sorcellerie occidentale.

Le 6 avril 1944, des soldats allemands ont pris en otage et fusillé quatre paysans d'un village du Limousin. L'auteur raconte l'enquête qui lui a fait découvrir que, pendant tout le printemps 1944, sur le plateau de Millevaches, des dizaines de Juifs ont été arrêtés et déportés.

L'auteure relate son éviction de la direction du Monde des livres qui lui a procuré la sensation d'un point de côté : douleur et souffle coupé, elle était comme asphyxiée. Pour repartir, il lui fallait refaire le parcours qu'elle avait entamé cinquante ans auparavant, dans une petite ville de province -"du mauvais côté du pont".

Claire est une mère, une femme mariée et installée. Elle garde cependant un souvenir très précis de l'un de ses premiers amants alors qu'elle avait 16 ans. Au fil des années, il est devenu pour elle un refuge psychologique. Le jour où elle le rencontre par hasard, Claire va devoir faire face à son fantasme préféré. Premier roman d'une journaliste.

Une jeune femme retrace le parcours de sa grand-mère, Clara, de l'île d'Haïti jusqu'à Paris. Clara n'a pas vu sa fille pendant trente-cinq ans. Au lendemain de ses 30 ans, la narratrice, sa petite-fille, décide de la rencontrer et fait alors l'analogie entre son enfance et celle de Clara. Premier roman.

Recueil de sept nouvelles où dominent les thèmes de l'amour, de la séduction, du désir et de la tendresse. Ces hommes et ces femmes qui ont les prénoms de couples légendaires de la littérature s'attirent, se cherchent, se fuient...

"De qui est ce texte ? A qui est-il destiné ? Si l'on se fie à de très nombreuses allusions et coïncidences, il pourrait s'agir d'un rapport inédit du jeune Arthur Gobineau à Alexis de Tocqueville. Le présentateur toutefois s'interesse davantage au contenu très actuel de ce document : un analyse du danger que représenterait la jeunesse pour l'ordre établit. Commen y faire face ? Par la terreur..."

Ce livre a été élaboré à partir de cas de folies et de traumatismes, observés en hôpital psychiatrique public, en dispensaire et en cabinet d'analyste. Il montre au-delà des symptômes et des crises, l'implication des catastrophes socio-historiques dans la genèse des traumatismes et souligne que le travail analytique ne peut se faire qu'au contact des failles du lien social.

Même si elle est aussi l'admirable analyste d'elle-même dans son autobiographie, Kathleen Raine appartient aux terres violentes de la poésie. Son œuvre critique permet de mieux comprendre dans quelle tradition elle s'inscrit : Milton, Blake, Coleridge, Yeats, tels sont ses maîtres préférés.Née en 1908 à la frontière de l'Écosse, profondément marquée par ce paysage sauvage où toute image participe aussitôt de l'intemporel pour prendre valeur de symbole, Kathleen Raine ressentira toute sa vie la nostalgie de ces terres synonymes pour elle de l'Éden perdu, où planaient le génie des ballades écossaises, la figure de la mère à qui elle doit son enfance resongée à travers l'écriture, l'autorité d'un père à qui elle sacrifia son « premier amour », le prestige de tout ce qui reste inaccessible, et le sentiment de l'« effroi sacré » dont elle s'imprègne dans ses lieux d'élection.Ces lieux choisis, ce sont Bavington, tout d'abord, où elle passa son enfance pendant la Première Guerre mondiale ; Martindale, où elle vécut avec ses enfants dans le Cumberland pendant la dernière guerre ; Sandaig enfin, où elle connut une grande passion impossible pour le célèbre naturaliste Gavin Maxwell en l'honneur de qui elle écrivit ses poèmes les plus émouvants.(...) ttp://www.universalis.fr/encyclopedie/T728636/RAINE_K.htm. 2008-09-30