Le vieux Paulou vient de vendre sa maison à une famille de sourds. Il s'attache à eux, impressionné par la façon dont ils surmontent leur handicap et se lie d'amitié avec Antoine, leur jeune fils, qui lui apprend en cachette le langage des signes. On découvre en parallèle un récit écrit il y a plus d'un siècle par un jeune sourd. Un bon roman sur le thème de la différence, où l'on voit comment une famille handicapée parvient à s'intégrer avec l'aide de tout un village. (marmitalire.freee.)

Un subtil stratagème pour aborder le thème des enfants issus de couples bi-nationaux qui ont divorcé, et le risque de déni d'autorité parentale par l'une ou l'autre des parties.

Un texte court, très simple et intense, pour retracer l'histoire quasi emblématique de Rachid, Algérien débarqué à Paris. D'abord employé comme balayeur dans une gare, il continue à y vivre même quand il est licencié. Il ne connaît rien d'autre que cet univers devenu son seul point d'attache. Il s'installe dans un wagon abandonné, survivant tant bien que mal, jusqu'au jour où, malade, il glisse peu à peu dans le rêve et les délires de la fièvre. (Revue des livres pour enfants)

Sujet : Mélie pense qu'elle a deux mamans : une " rose ", lorsque tout va bien, qui lui fait des câlins, la soigne lorsqu'elle est malade, joue, chante, et une autre maman " noire ", avec des doigts crochus qui la pincent, crie et se fâche. Cette dernière remplace la rose alors qu'on s'y attend pas ! Mélie entretient cette idée et la cultive : elle invente toutes sortes de rites et d'incantations pour se protéger mais s'enferme dans son silence et verse dans une véritable paranoïa, évidemment non décelée par son entourage. Commentaire : Mélie est folle, ou plutôt le devient ; on est confondu par le drame qui se joue sous nos yeux, et auquel on assiste, impuissants, de même que par une description minutieuse de cette famille affligeante. Le père est inexsistant quand sa fille l'appelle au secours et la mère passe pour un monstre. Elle ne comprend manifestement rien. Mélie va s'enfoncer dans sa folie, sans personne pour l'aider, avant l'intervention (on a envie de dire enfin!) d'une psychothérapeute. Un ouvrage très bien construit, à ne surtout pas mettre entre n'importe quelles mains, mais qui peut servir à une étude sur la psychologie de l'adolescente. (lire jeunesse)

Sans raison particulière, Serge, dix-sept ans, fils d'un notable d'une petite ville de province, se laisse entraîner dans une bande de skinheads désoeuvrés. Par ennui, et aussi, pour les beaux yeux de Betty. Le jour où M. Brodsky, ancien déporté, vient témoigner dans sa classe, c'est la confrontation...

Sujet : Le détective Corbucci est chargé de retrouver le jeune Manu, quinze ans, disparu depuis six mois. Passionné de mer et d'aventures maritimes, qu'a-t-il pu devenir ? Veut-il et peut-il revenir ? Commentaire : Sur fond de crachin breton, de bar de la marine où la Guiness coule à flot, on assiste à une enquête rondement menée. Sans violence, tout en douceur, le détective nous mène dans des coins reculés de Bretagne avec des descriptions remplies de réalisme. Des personnages dignes de Stevenson, un suspense qui se prolonge jusqu'à la fin. Un bon roman policier dont on ne regrettera que l'emploi abusif de "j'ai fait" et "il a fait" à chaque dialogue. critiques-lirejeunesse.com

Clément passe pour la première fois des vacances chez sa grand-mère acariâtre sans sa soeur. A chaque séjour, il espère la voir s'adoucir et c'est tout le contraire ! Cette fois, les tensions sont telles qu'il décide de rentrer précipitamment chez ses parents.

Parfois les mères causent bien du souci à leurs filles, même quand celles-ci n'ont que treize ans. Un jour, Julie s'aperçoit que sa mère pique des vêtements et des jouets de bébé au supermarché. Plus encore, elle a volé le doudou d'une petite fille dans un restaurant. Pourtant, Viva est une femme moderne bien dans sa peau, une battante. Ce qui se cache là-dessous, Julie l'apprendra pour sa plus grande douleur. C'est que les parents ont leurs souffrances cachées. Comment les partager ? Un joli roman sur les adultes pour les ados. Sylvaine Olive et Laurence Liban. (Lire)

Cette année, Nicolas entre en 4ème. Il découvre qu'il a en cours de français M. Latier, professeur atypique, passionné de poésie, muni d'un inséparable cabas. Professeur le plus chahuté du collège, Nicolas se prépare a une belle année de rigolade et est désigné par ses camarades de relever le défi. Pour s'attirer l'admiration de ses camarades, Nicolas amplifie ses sarcasmes et ses humiliations envers le vieux professeur. Il dépasse les bornes et Olivier, le caïd de l'année dernière, l'invite peu à peu à réfléchir sur ses actes et à comprendre ce que peut ressentir Monsieur Latier. Nicolas décide alors de suivre le professeur, jusqu'au cimetière du Père Lachaise, et découvre beaucoup de solitude et de mal être : le vieux professeur nourrit des "chats poètes", en solitaire, seul lien avec la vie. Sans famille, il a fini par se réfugier dans l'alcoolisme. Au bout de ce parcours, Nicolas fera moins "l'intéressant". Le dernier chapitre, rencontre avec une vieille dame, Mme Henriette, est particulièrement émouvant. Entre compassion et culpabilité, un beau récit sur les faiblesses et les dérapages de la vie comme pour mieux aborder la tolérance et l'acceptation de l'autre. (Ricochet)

Lorsque Basile et Camille découvrent que l'école du quartier a été construite sur une ancienne usine de radium, ils remuent ciel et terre pour mobiliser leur entourage autour de l'école en danger. Du côté des autorités, tous les moyens sont bons pour étouffer cette affaire gênante... (Quatrième de couverture)

Tom a vingt ans lorsqu'il retrouve le carnet où il a consigné, au jour le jour, cette histoire. L'âge que sa soeur Miette avait quand elle est morte du sida, contracté à la suite d'une transfusion sanguine. Au fil des pages, Tom peint à petites touches impressionnistes, tendres et souvent drôles, la vie quotidienne d'une famille où le drame sous-jacent côtoie les scènes familières.

Si Inès a réellement fugué de chez elle pour s'enfuir dans le sud de la France chez sa cousine, pourquoi est-elle poursuivie par son ex-petit ami Loïc et sa bande de vrais voyous ? Comment Zel, le meilleur ami de sa cousine, saura-t-il l'aider ?

Léa et Benjamin partent rejoindre Camille en Arles pour la feria. Malgré l'ambiance festive des corridas et des bodegas, Camille est préoccupée. Léa et Benjamin comprennent que leur amie a de sérieux problèmes... Pourquoi Camille ne parle-t-elle pas ? Comment vont-ils pouvoir l'aider ?

Ce recueil rassemble dix courts romans policiers.

Une approche philosophique à partir de petites histoires pour mieux comprendre les enjeux de la paix et des guerres, à travers l'histoire et à travers le monde.

Lorsque Anthony trouve au retour de l'école l'assistante sociale dans la cuisine, sa vie bascule. Sa mère a trop de soucis et Anthony est envoyé à la Source, un foyer d'enfants loin de chez lui. La séparation est d'abord insurmontable, mais la rencontre avec d'autres enfants et avec des éducateurs va l'aider à réparer ses bleus à l'âme.

Le témoignage d'une fillette bosniaque blessée par un SCUD et le récit de quatre réfugiés politiques qui attendent dans un foyer parisien, après une demande de droit d'asile. Adolescents (à partir de 13 ans)

Présente des contes issus de cinq minorités ethniques de Chine (lisu, miao, mulao, dong et yao), transmis par la tradition orale et qui témoignent des coutumes et de l'histoire de peuples souvent méconnus, longtemps nomades ou isolés du monde. Chaque conte s'ouvre sur la présentation de l'ethnie dont il est issu, avec un portrait en peinture sur soie d'un personnage de cette minorité.

Ultimatum : dans dix jours, Olfa joue sa pièce de théâtre. Dix jours pour mener à bien sa guerre des boutons, conquérir Mehdi, et surtout répéter jusqu'au jour J ! Mais quand Olfa apprend que la tour dans laquelle ont lieu les répétitions va être démolie, tout s'effondre...

Léa et ses copains vont souvent chez papy Jan le mercredi. En explorant les caves, ils rencontrent d'inquiétants personnages, qui se livrent à un trafic de déchets radioactifs

Pour fuir son quotidien, Léa convainc Brahim de braquer une station-service. Elle parvient à emprunter le "gun" d'un dealer de la cité. Brahim ne viendra pas au rendez-vous. Léa, seule avec son rêve illusoire, va alors vivre la plus longue nuit de sa vie... (Quatrième de couverture)