Dans l'Amérique de Donald Trump, est raconté le destin de personnages soumis à différentes formes d'enfermement. En Floride, Dengé travaille clandestinement dans des champs de tomates. Tony Jay, un prisonnier libéré après avoir été innocenté, se remet de trente ans d'incarcération. Engeli, un vétéran traumatisé par la guerre d'Irak, a fini dans un hôpital psychiatrique. ©Electre 2018

1903, Mary Mackenzie, jeune Ecossaise de 20 ans, s'embarque sur un bateau, dûment chaperonnée par Mrs Carswell, pour aller à Pékin épouser l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Dans ses lettres quotidiennes à sa mère, Mary décrit la vie à Pékin, l'insurrection des Boxers et les relations des Européens avec les Chinois. ©Electre 2019

Plusieurs couples symbolisant les différents types de conjugalités sont conviés à un grand bal par Frances Farthingoe, épouse quelque peu délaissée. Ils ont tous en commun une grande habileté à la duplicité. Un roman sur la complexité de la vie conjugale, traitée avec nuance et humour. ©Electre 2020

Emmanuel Joyce, un dramaturge à succès de 61 ans, est en quête d'une jeune comédienne pour sa nouvelle production à Broadway. Aucune candidate ne trouvant grâce à ses yeux, il décide alors de confier le rôle à sa secrétaire, Alberta. Pour lui apprendre le métier, il part avec elle sur l'île d'Hydra, accompagné de sa femme, Lillian, et de son manager Jimmy Sullivan. ©Electre 2019

Emmanuel Joyce, un dramaturge à succès de 61 ans, est en quête d'une jeune comédienne pour sa nouvelle production à Broadway. Aucune candidate ne trouvant grâce à ses yeux, il confie le rôle à Alberta, sa secrétaire âgée de 19 ans. Pour lui apprendre le métier, il part avec elle sur l'île d'Hydra, accompagné de sa femme, Lillian, et de son manager Jimmy Sullivan. ©Electre 2020

Spécialiste de la littérature populaire fantastique, Jean-Baptiste Baronian est l'auteur d'une oeuvre féconde et remarquée qui compte des romans, des contes, des anthologies, ainsi que des essais sur les genres policier et fantastique. Il vit à Bruxelles.

Quand on est jeune, très belle, très riche et qu'on habite Genève, on a des rêves d'absolu : l'héroïne de ce roman s'éprend de l'Afrique, de la révolution et d'un Africain. C'est un homme de haut lignage, le chef extrémiste d'un maquis. Mais la paix s'installe, le révolutionnaire s'enlise dans une folie absolutiste. Épilogue effrayant pour ce drame emprunté à une histoire réelle, datant des débuts de l'indépendance. Ce roman violent et très rythmé peint le désir, la désillusion et le racisme avec des couleurs tragiquement contrastées.

Ce récit explore la Syrie d'aujourd'hui, à la découverte d'un territoire, d'une nation, à travers des rencontres reconstituées à la manière d'un roman, pour mieux appréhender ce pays marqué par la dictature de Bachar el-Assad.

Elle venait de s'installer à Londres, dans la rue, dans la maison qu'elle avait toujours rêvé d'habiter, celle qu'avait occupée le poète Yeats, l'un de ses auteurs de chevet. Elle venait de divorcer, seule désormais avec ses deux enfants et sa frénésie d'écrire, meurtrie d'avoir été plaquée mais heureuse, finalement, de ne plus vivre dans l'ombre du poète Ted Hughes, son mari. Des poèmes, elle en écrit elle-même chaque matin, dès l'aube, pour faire partager son enfer, conjurer son angoisse, « justifier le gâchis de [sa] vie ». C'est l'espoir que ses textes seront publiés qui lui donne l'envie de vivre. Sylvia n'a pas un sou, elle est maigre, sans protection : « Coincée comme au fond d'un sac. Pas d'oxygène. » Une nuit de février, elle ouvre le gaz. Elle a trente ans... Mais Sylvia, née en 1932, morte en 1963 du « sommeil des noyés », renaît avec la publication de ce recueil de nouvelles posthumes, évidemment autobiographiques : Carnets intimes. S'il existait, le soupçon que Sylvia Plath ait surtout été « un cas » s'estompe. C'est sans ambiguïté que s'impose ici l'évidence d'un authentique écrivain. Dans ses Notes de Cambridge, en particulier, résonne une cantate pathétique. Sylvia, pour qui l'urgence était d'abord de témoigner de sa vie, nous y assène encore ses plus lancinantes obsessions. Une plainte presque sereine qu'elle ponctue par le cri d'une femme qui n'a trouvé qu'un seul refuge : « Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination. » Extr : in : Le Monde, 07-02-1997

Philippe Boggio a été grand reporter au Monde pendant vingt ans, puis directeur de la rédaction de Marianne et de L'Événement du jeudi. Il est l'auteur de deux biographies à succès sur Boris Vian et sur Coluche.

Dans un lieu indéterminé, un pays probable, et une cave certaine, un homme captif surveillé par une femme soldat, se demande pourquoi il est là et qui il est. Seul, il se souvient des versets du Coran et des poèmes de Müslüm, de vieilles querelles amicales dans les faubourgs d'Istanbul, et de quelques préceptes simples d'une légende familiale.

Il existe une vaste littérature, en France et dans le monde entier, sur l'oeuvre, l'action politique et l'héritage de Drieu La Rochelle, d'Aragon et de Malraux. Mais aucune étude connue, qui se propose d'analyser leurs itinéraires croisés d'un point de vue chronologique et thématique à la fois, sur fond des « guerres civiles » européennes de leur temps. C'est le pari tenté par Maurizio Serra. Il a relu ce moment capital de « l'idéologie française » du vingtième siècle, où s'affrontent révolution et anarchie, communisme et fascisme, surréalisme et décadence, Résistance et Collaboration, patriotisme et « parti de l'étranger », gaullisme et internationalisme à travers le destin extraordinaire de trois intellectuels « furieusement » engagés. Trois hommes unis et lacérés par leurs contradictions, leurs passions, leurs démons intérieurs. Paru en Italie en 2006, Les Frères séparés a été entièrement revu par l'auteur pour cette version française.

Thomas et Paul parviennent enfin à réaliser leur rêve en lançant L'Oeil international, un hebdomadaire d'actualité. Les fins de mois sont toutefois difficiles mais, avec l'aide de leur collaborateur russe, ils décident de publier un numéro spécial en coédition avec le premier journal russe indépendant de la perestroïka. Ils partent donc pour Moscou accompagnés de Juliette, leur secrétaire. (Electre)