Ted Lindsay, reporter abandonné par sa femme, décide de consulter un psychiatre. Sur les conseils de ce dernier, il rompt avec le passé et part s'installer à New-York. Tout se passe si bien qu'il finit par rencontrer une autre femme : superbe et jeune, avec elle les ennuis sont enfin de retour !

Lauren Teague est au bord de la délinquance lorsque sa mère l'amène chez le célèbre psychologue Alex Delaware. Malgré tous les efforts de celui-ci, la jeune fille refuse de se faire soigner et c'est l'échec. Mortifié, Alex Delaware le sera encore plus en retrouvant quelques années plus tard son ex-patiente, maintenant une splendide jeune femme, lors d'une soirée arrosée où elle se donne en un bien étrange spectacle. (4e de couverture)

L'auteur poursuit son autoportrait, il confesse ici ses rêves, ses interrogations et ses épreuves lorsque, jeune étudiant en mathématiques, il quitte sa famille en l'Afrique du Sud au bord de la révolution pour aller à Londres. Ces souvenirs éclairent la genèse de son oeuvre par l'évocation de ses découvertes littéraires, musicales et picturales. (Livres hebdo : livres du mois, 5, 2003)

Carlo Emilio Gadda a composé une oeuvre baroque qui nous déborde autant qu'elle se déborde, dépassée sans cesse par ses propres mécanismes d'écriture pour tenter de répondre à la nécessité d'exprimer l'inexprimable. Dès le Cahier d'études (rédigé à partir de 1924) apparaît une poétique du tratto - segment quelconque d'un espace donné par hasard que l'on peut déplacer à volonté - qui met en cause l'existence même de la forme romanesque, dont l'auteur s'écartera en effet pour se rapprocher davantage de la nouvelle. Le point de départ de tout récit est un événement banal que l'écriture va draper, multiplier, pour en confondre la réalité et, occultant le geste, n'en faire surgir que les apparences. Posant sans cesse la question du "Qu'est-ce qui s'est passé ?" sans pourtant jamais y répondre, le texte débouche sur l'inachèvement. Pli par pli, Jean-Paul Manganaro porte ici un éclairage nouveau sur cet énorme pastis que nous a laissé l'Ingénieur. Jean-Paul Manganaro est italianisant, maître de conférences à l'université de Lille-III et traducteur, entre autres, de Gadda et de Calvino. Il a consacré une série d'essais et d'articles à Gadda et au théâtre italien. En qualité de critique littéraire, il collabore à de nombreux journaux et revues.

Naufragé deux ans durant dans l'Océan indien, le narrateur de Tlacuilo sauvé grâce à un bateau construit de ses propres mains, retrouve dans un port de cette mer chaude un ami d'enfance, aristocrate. Une aventure prétexte pour M. Rio de se livrer à une réflexion sur l'art, l'existence, l'archéologie, la navigation, la musique. Prix Médicis 1922.

D'où venons-nous? Que sommes-nous? Pourquoi sommes-nous là? Jusqu'à présent, seules la religion et la philosophie y répondaient. Aujourd'hui, la science, elle aussi, s'est fait une opinion qui nous est présentée ici : le récit des origines de l'univers, de la vie de l'homme, à la lumière des connaissances plus plus modernes.

Il n'y a pas un capitalisme, mais deux capitalismes, deux logiques antagonistes au sein d'un même libéralisme : le capitalisme néo-américain et le capitalisme rhénan (auquel se rattache le Japon). Entre ces deux modèles, une guerre souterraine, hypocrite, violente et implacable, ne fait que commencer.

Une suite insolite de portraits de ces aventurières qui ont su braver l'inhospitalité des contrées lointaines d'Afrique et d'Asie. Parmi elles, le lecteur découvre, Lady Ann Fanshawe, Isabella Bird ou encore Hester Stanhope.

Situé en 1939 dans une ville du Nord, l'auteur conte les amours d'un garçon de 12 ans pour Docile, libraire, 30 ans, qui arrondit ses fins de mois grâce aux "clients" qu'elle reçoit dans sa réserve. La guerre verra la disparition de Docile et la fin de l'enfance de Blaise. Jamais scabreux, cet éveil à l'amour d'un adolescent est plein de charme, de retenue et d'originalité.

L'homme qui savait tout, c'est Pic de La Mirandole, jeune prodige de la Renaissance italienne sous Laurent de Médicis. Il est reconnu partout en Europe comme LE savant absolu, celui qui a tout lu, qui connaît tout de l'état de la science et de la philosophie. Mais il meurt à 31 ans dans des circonstances étranges, probablement empoisonné au moment où il allait se dresser contre Savonarole - qu'il avait un moment suivi. C'est l'hypothèse qu'avance l'auteur et le cadre du roman est celui des derniers jours de Pic, venu se retirer dans le couvent de San Marco dans l'espoir de rencontrer une dernière fois Savonarole et d'avoir avec lui cette Grande Dispute philosophique tant attendue. Ces journées d'attente sont l'occasion de flash-backs qui nous font revivre les épisodes de cette vie hors du commun. (Bibliotéca Magazine)