Vipérine enquête avec sa tante, mère supérieure du couvent dont elle est pensionnaire, sur la chute d'un lourd chandelier sur la tête d'Idala, un choriste, lors d'un concert. Des lettres de menaces semblent suggérer une tentative d'assassinat. Idala est en effet le beau-fils du richissime lord Bloodgood, de surcroît orphelin et souffre-douleur de son collège.

Montréal, Noël 1920, Vipérine Maltais, 13 ans et orpheline de mère, est pensionnaire dans un couvent. Indépendante et maligne, elle est sollicitée par la directrice (sa grand-tante...) pour élucider le mystère d'une tentative de meurtre contre Soeur Aurore, l'économe. Vipérine mène son enquête, et découvre une tragédie datant de Noël 1895. Le lien entre les deux évènements tient à des petites bougies décoratives aux fumées toxiques, et à l'amour exclusif de soeur Aurore pour un bébé abandonné... Tout se conclut par deux mariages qui n'auraient jamais été possibles sans notre jeune détective ! Dans l'atmosphère délicieusement surannée du début du XXe siècle, très bien reconstituée, Vipérine est une jeune fille résolument moderne, qui ne s'en laisse pas conter par les adultes, surtout les hommes. On la suit avec plaisir dans ses recherches, on se laisse prendre au suspense, jusqu'à l'exposé final de ses recherches devant l'assemblée des protagonistes, à la manière d'un Sherlock Holmes en herbe ! L'écriture est simple, agréable. (www.ricochet-jeune.org)