Mehdi Charef est écrivain, cinéaste et dramaturge. Sa pièce 1962 vient d'être montée au théâtre. Il est l'auteur du Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et de La maison d'Alexina (1999).

Dans ce récit autobiographique, l'auteur, juif italien, interné dans un camp annexe d'Auschwitz, relate les péripéties qui suivirent la libération des détenus par l'armée soviétique, en janvier 1945. C'est une fresque pleine de vie où l'auteur conte avec détachement cette expérience souvent tragique mais parfois comique.

L'auteur évoque son enfance passée dans les Ardennes françaises dans l'immédiat après-guerre 1940-45.

Raconte l'histoire d'un groupe de quatre tueurs sous la houlette de Charles Manson qui assassinèrent sauvagement l'actrice Sharon Tate, épouse de Roman Polanski en 1969. Relate l'instruction de ce dossier sanglant et le procès de Charles Manson, gourou d'une secte satanique.

Trente ans de décoration, commentés et reliés à l'histoire sociale : la prospérité de l'après-guerre, les nouveaux matériaux, qui permettent un jaillissement de formes et de couleurs, les débuts d'un nouvel art de vivre accessible à tous (électroménager, télévision), les années 1970 et le minimalisme dû à la prise de conscience du gaspillage et de la pollution.

Cette étude pointe les caractéristiques de l'année 1968 aux Etats-Unis, montrant que la contestation a commencé bien avant et s'est terminée bien après. L'accent est notamment mis sur le poids de la guerre du Vietnam sur le débat politique, la société et l'économie, l'évolution des droits civiques, les raisons de l'assassinat de M. L. King et de R. Kennedy à deux mois d'intervalle.

Fils d'immigrés polonais qui semblait destiné au travail de la mine, R. Kopa fut remarqué à l'âge de 16 ans par le club de football d'Angers. Il revient ici sur les plus grands moments de sa carrière : vainqueur de la Coupe d'Europe en 1957, meilleur joueur de la Coupe du monde en 1958, premier footballeur à recevoir la Légion d'honneur...

Ce journal, tenu alors que l'auteur était berger dans le Sahara dans les années 1950 est un ouvrage scandaleux, et ultime. Scandaleux dans l'aveu d'un plaisir naturel tiré des garçons, des jeunes filles, des animaux. Ultime car la quête d'Augiéras, dont le désir se lève contre « la vulgarité de l'Europe », est plus pure et plus passionnante que ses actes : traquer le secret d'une nouvelle alchimie, d'une nouvelle « mathématique » du verbe. Au risque de se brûler. De ces « notes ouvertes sur l'avenir » s'échappe le cri d'un homme : « Je ne suis qu'un barbare et j'ai vécu trop seul. » Epouvantable et prodigieux.