Au sommaire de ce cinquième tome de sa " Contre-Histoire de la philosophie ", Michel Onfray s'attache plus particulièrement à souligner la dimension utopique des hédonismes libéraux du siècle dit de la " Révolution industrielle ". Pour ce faire, il se penche sur les oeuvres de Mandeville, Bentham, Godwin, tout en explorant les virtualités " eudémoniques " des théories de Flora Tristan, Stuart Mill, Owen, Fourier et Bakounine - qui, chacun dans leur genre, incarnent la pensée d'une gauche inexploitée et pleine de promesses.

Tout à la fois orientaliste, soldat, poète, archéologue et officier de la Compagnie des Indes, R.F. Burton (1821-1890) avait le démon de l'aventure. Après son voyage clandestin à La Mecque en 1853, il gagna Salt Lake City, la ville sainte de l'étrange secte polygame des Mormons, dont il a fait une description détaillée. Avec de nombreuses informations sur les sociétés indiennes d'Amérique du Nord.

Une histoire de la porcelaine et des techniques de fabrication qui y sont associées, complétée d'une présentation des principales manufactures parisiennes des XVIIIe et XIXe siècles. L'ouvrage éclaire l'influence qu'elles eurent en France et en Europe et propose une analyse des procédés et des styles présents dans l'art de la porcelaine durant cette période.

Entre 1858 et 1860, un jeune Américain du nom de Samuel Woodworth Cozzens (1834-1878) s'aventure sur les terres des indiens Apaches en Arizona. Il en rapporte un témoignage au vitriol, loin du mythe du bon sauvage cher à Rousseau : les Apaches sont des créatures sanguinaires et diaboliques qu'il faut éradiquer pour laisser place à la vraie civilisation. Ce récit ethnographique dérangeant, décrivant la vie quotidienne des Apaches dans une nature hostile et grandiose, a connu un immense succès en France à la fin XIXe siècle, et n'a pas été re-publié depuis le début du siècle à notre connaissance.

Un éclairage sur le Moscou de 1812 et l'épopée napoléonienne, à partir de témoignages issus de personnes qui faisaient partie de la colonie française de la ville à ce moment-là : un ecclésiastique, deux artistes de théâtre et un aristocrate.

Né en 1842, Marie-Charles David de Mayréna fuira toute sa vie les conventions. Envoyé en Indochine en 1888 pour fédérer sous son autorité les ethnies montagnardes de l'hinterland central, il finit par se tailler un royaume. Elu roi des Sédangs sous le nom de Marie Ier, il établit une constitution, légifère et demande le protectorat de la France qui l'évincera bientôt de la région.

L'auteur, né en 1804, fut capitaine sur un bateau négrier et navigua toute sa vie. Son récit relate de nombreuses aventures et constitue un document sur le trafic d'esclaves après les guerres napoléoniennes : données économiques de base, description de logistique de diverses branches de ce commerce ainsi qu'un raisonnement justifiant ce négoce.

Suite de l'histoire de la condition d'auteur et de la défense de la propriété intellectuelle aux XIXe et XXe siècles. Après avoir décrit, dans le volume précédent, la lutte des auteurs pour affirmer leurs droits, J. Boncompain montre comment, dans la tourmente des deux conflits mondiaux et l'apparition de nouveaux moyens de communication, les sociétés d'auteurs ont dû renforcer leur coopération.