Les héros pendant la crise du Covid-19 étaient surtout des femmes. Infirmiers, caissiers de magasin, enseignants du premier degré sont essentiellement des professions occupées par des femmes.

L'épidémie de Covid-19 a fini de mettre à mal l'industrie automobile française, pour laquelle l'année 2020 était déjà mal engagée. Le secteur a vu son activité se contracter de -73% pendant le confinement, contre -32% pour l'ensemble de l'économie française selon l'OFCE. La crise étant mondiale, les constructeurs ne peuvent pas compter sur la bonne tenue des ventes dans certains pays, comme cela avait été le cas dans le contexte de la crise économique de 2009. Dans le même temps, ils doivent parvenir à accélérer leur mue et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Explications.

La pandémie actuelle est susceptible d'accélérer le recul de la mondialisation, déjà à l'oeuvre depuis une dizaine d'années. Cependant, moins de mondialisation ne veut pas dire plus de relocalisations des activités et des emplois. En effet, il y a eu peu de délocalisations en France selon les données de l'Insee. Par contre, à court terme, l'épidémie va contribuer à réduire encore plus l'internationalisation des chaînes de valeur, avec un recul des investissements des firmes vers l'étranger. Explications et détails. Données chiffrées.

Dans les pays pauvres, les mesures sanitaires pour contrer l'épidémie ont repoussé à l'arrière-plan l'urgence alimentaire. Et l'ont même aggravée. La région sahélienne en offre un malheureux exemple.

Pénurie de masques, de tests, de respirateurs, misère des hôpitaux et des salaires des soignants, poids de la bureaucratie tatillonne... A l'occasion de la crise sanitaire, les Français, attachés à leurs services publics, ont constaté avec effarement l'impréparation de leur Etat. Alors que le président leur parlait de "guerre", ils se sont sentis trahis par ceux qui avaient en charge de la préparer. D'où vient cette impéritie des pouvoirs publics au plus haut niveau ? Quelles implications sur la scène politique ?

Pour imaginer le "monde d'après", le philosophe Bruno Latour a conçu un questionnaire en trois points. L'Obs l'a soumis à des économistes, scientifiques ou politiques, de Thomas Piketty à Nicolas Hulot en passant par la Première ministre d'Islande. Sommaire. Le monde d'après. Bruno Latour : "C'est à la société civile d'agir !"

Fan-clubs sur Facebook, chansons à leur gloire, tee-shirts à leur effigie... Avec la pandémie, ces experts sont devenus de véritables idoles. Un phénomène qui en dit long sur notre époque et sur nos peurs.

Trois mineurs sont morts à New York d'un mystérieux syndrome, vraisemblablement lié au Covid-19, qui s'apparente à la maladie de Kawasaki. En Ile-deFrance, une quarantaine de petits patients sont hospitalisés.

Les animaux s'en sont donné à coeur joie pendant plusieurs semaines. Ils ont investi les centres urbains désertés, nous invitant à imaginer une cohabitation plus respectueuse avec la nature.

Pas de réouverture prévue pour l'instant pour les restaurants. Alors qu'un violent choc économique se profile, la réinvention s'impose, avec l'ébauche de solutions de vente inédites. Un saut dans l'inconnu pour le groupe italien branché.

Après le temps de l'oecuménisme contre le virus, l'Eglise a fait de la non-réouverture des lieux de culte un casus belli avec l'Etat. Sauf qu'au lieu d'arguments théolqgiques, elle emploie une logique d'association de défènse

Avec des librairies fermées, des ventes à l'arrêt et des romans mort-nés, la filière a été fortement affectée par la crise du coronavirus. Sa convalescence s'annonce difficile. Enquête.