Un film hollywoodien bizarroïde sur sa vie, un coffret, une biographie, des DVD, etc. Notre avisé spécialiste fait la lumière sur l'avalanche de projets consacrés à un artiste pourtant bien vivant.

De nouvelles chansons intemporelles, une émission de radio animée par ses soins et, bientôt, le second volume de son autobiographie. Dylan est entré à sa façon dans le 21e siècle. Pour l'éternité.

Nouvelle édition DVD du "Don't Look Back" de DA Pennebaker. Des bonus ? Un pan d'histoire inédit plutôt : Dylan y invente la seconde moitié des sixties, rien moins.

Le cinéaste de "La Dernière Tentation du Christ" a réalisé, avec des documents inédits, "No Direction Home : Bob Dylan", une formidable plongée dans les années 1960, qui virent un jeune Américain inconnu devenir une icône planétaire.

Le réalisateur de "Velvet Goldmine" raconte le chanteur de "Mr. Tambourine Man" via une mosaïque de sept personnages, incarnée par six acteurs qui représentent chacun un pan de ses multiples vies. Et les passe en revue pour nous.

A la question, imbécile, que lui pose un journaliste en décembre 1965, "Etes-vous un chanteur ou un poête ? ", Bob Dylan répond : "Je ne suis qu'un artiste de music-hall". Esquive ironique ou sincère ? L'une et l'autre sans doute, comme souvent chez ce prince de l'ambiguïté.

Livres, disques, concerts et maintenant film et DVD : jamais Bob Dylan n'a été aussi présent, en France notamment, dans le paysage audiovisuel et éditorial.

Passant au crible trois morceaux de "folk music", le grand manitou de la critique rock se réaffirme comme un des meilleurs historiens et penseurs de la culture américaine.

Dylan n'a jamais su expliquer son propre génie, il faut pour y comprendre quelque chose écouter le volume 12 des fameux bootlegs qu' 20il sort enfin de ses tiroirs ce 6 novembre 2015. Ce sont les versions de travail des trois grands albums de 1965-1966.

Tout concert de Robert Zimmerman relève de la loterie. Une messe ou une catastrophe. Que va donner cette soirée dans l'Isère ?