Ils se nomment Sadiq Khan, Leo Varadkar, Rishi Sunak et Humza Yousaf et sont respectivement devenus maire de Londres et Premiers ministres d'Irlande, du Royaume-Uni et d'Ecosse. Leur point commun : tous sont issus d'une grande histoire d'immigration venue des anciennes colonies britanniques, que rien ne raconte mieux que le destin du Curry Mile, une artère du grand Manchester où l'on trouve la plus importante concentration de restaurants spécialisés dans les cuisines du sous-continent indien hors d'Asie.

Deux expos parisiennes pour un même but : sensibiliser le public au "vivre ensemble", à la mixité, au brassage des peuples. Mais peut-on remuer les foules avec un message consensuel ? Test comparatif.

La sociologie du déni, c'est celle qui reste aveugle et sourde à des questions qui pourtant taraudent la société et dont les citoyens ordinaires ont une conscience aiguë. L'exemple le plus net de cet impensé concerne la question de l'intégration des populations d'origine étrangère. Sur cette question un vent d'optimisme avait soufflé au début des années 1990 quand avait été menée la première grande enquête sur la population immigrée et issue de l’immigration (l’enquête « Mobilité géographique et insertion sociale », dite MGIS, réalisée par l’Ined avec le concours de l’Insee en 1992)...

La politique japonaise d'immigration zéro est un modèle pour certains. Pourtant, elle détruit l'économie.

Avec "Sanctuary", présenté au Festival de Marseille (France), le metteur en scène sud-africain force les spectateurs à regarder les migrants en face.