Sommaire. ENJEUX. En quête de relance. INTERVIEW. Emmanuel Issoze-Ngondet, premier ministre. OPPOSITION. Les grandes manœuvres ont commencé. Confidences de Guy Nzouba-Ndama, président du parti Les Démocrates. ECONOMIE. Sur le fil du rasoir. Industrie, la filière bois en bonne voie. DECOUVERTE. L'appel de la forêt. TENDANCE. Maggaly Nguema, docteur en sapologie. Petit frère deviendra grand : le rap version Amenem.

Que l'on considère le poids des associations de protection de la nature, la réussite électorale des partis écologistes ou les politiques publiques engagées, les mouvements environnementalistes allemands apparaissent en avance sur leurs homologues français. Loin de toute approche culturaliste, ce succès relatif est la conséquence de rapports de forces, de stratégies d'acteurs ainsi que de représentations géopolitiques et s'appuie sur des structures fédérales plus favorables outre-Rhin.

"Une suite qui dérange. Le temps de l’action", présenté à Sundance en janvier et sorti en France le 27 septembre 2017, met en scène l’ancien vice-président américain dans la poursuite de son combat pour l’environnement, onze ans après le succès d’"Une vérité qui dérange".

Le FMI sonne l’alarme mais qui l’entendra ?

Alors que la COP23 s'ouvrira le 7 novembre 2017, le Groenland ne s'inquiète pas trop du réchauffement climatique. Saison de pêche plus longue, potagers, tourisme en hausse : pour les habitants, la fonte des glaces a aussi des avantages. Reportage dans l'île, dont le nom signifie "Terre verte"...

L’argent alloué à la lutte contre le réchauffement climatique doit être utilisé à bon escient. Il est indispensable de créer un dispositif permettant de faciliter la détection de tricheries éventuelles.

Stopper les émissions de dioxydes de carbone dans l’atmosphère ne suffit pas, il faut aussi résorber le stock de CO2 existant.

Paul Watson sillonne les mers avec son équipe de bénévoles pour défendre les océans. Il a cofondé Greenpeace en 1972, créé Sea Shepherd en 1977, traqué et coulé à quai son premier navire baleinier en 1979. Une personnalité hors normes que nous présente Lamya Essemlali.

Il n’y a jamais eu autant de discours sur l’écologie. Polyphoniques, parfois contradictoires, ils signent les manières actuelles de penser et d’affronter la combinaison de crises qui caractérise le présent. A l’heure où l’espace des possibles oscille entre déni, incertitude et menace d’effondrement, une question s’impose : aurons-nous le temps de l’écologie politique ?

Figure engagée de l’écologie politique, Claire Nouvian est présidente de Bloom, une ONG qu’elle a fondée en 2005 pour sensibiliser à la protection des milieux marins. Son combat gagné en 2016 contre le chalutage en eaux profondes dans les eaux de l’Union européenne lui a valu d’être, en juin 2018, l’une des six lauréats (un par continent) du prix Goldman, une des plus hautes distinctions internationales pour la défense de l’environnement.

L’engagement des Eglises chrétiennes dans l’action écologique est apparu clairement autour de la COP 21, mais des initiatives, en particulier dans le monde protestant, avaient été prises auparavant. Le « jeûne pour le climat » en est un exemple. Il rassemble d’ailleurs au-delà du monde chrétien. C’est l’occasion de réfléchir sur la notion de « limite » et de s’interroger sur ce que signifie la « croissance » en perspective chrétienne.

Vont-ils sauver la planète ? Mobilisés depuis des mois, les jeunes veulent être entendus et se réapproprier leur avenir. La grève mondiale pour le climat, le 15 mars, devrait ainsi atteindre une ampleur sans précédent. Le mouvement, lancé par une adolescente suédoise, Greta Thunberg, que le "Financial Times" a rencontrée, doit maintenant trouver une stratégie et des règles claires qui lui permettent de s’inscrire dans la durée et de peser durablement sur les choix des responsables politiques, explique le chroniqueur George Monbiot dans le "Guardian". Sommaire.