Blanchisseuses, relieuses, cantinières, journalistes... celles que leurs adversaires appelleront les "pétroleuses" interviennent splendidement dans les combats de la Commune : ceux qui se mèneront les armes à la main, ceux qui entreprennent de construire un monde plus juste et plus heureux. Elles sont privées du droit de vote, mais elles se font entendre dans les clubs de quartier, demandent l’égalité des salaires et la création de crèches, engagent la reconnaissance de l’union libre. La Commune fut exterminée, les idées et les idéaux survécurent.

Dans son autobiographie qui vient d’être publiée en français sous le titre "Révoltée", Evguénia Iaroslavskaïa-Markon (1902-1931) raconte ses vies, toutes étonnantes : celle de « la lycéenne révolutionnaire, de l’étudiante pleine de rêves, de l’amie du plus grand des hommes et des poètes, Alexandre Iaroslavski, de l’éternelle voyageuse, de l’antireligieuse itinérante, de la journaliste de "Roul", de la crieuse de journaux, de la voleuse récidiviste et de la vagabonde diseuse de bonne aventure ! ».

Les femmes qui combattent le harcèlement sexuel sont parfois dénoncées comme des "puritaines". Un contresens historique.

Militante de l'organisation pacifiste Women Wage Peace, la Franco-Israélienne Pascale Chen pense que les femmes doivent participer à la résolution du conflit. À l'image des Irlandaises, qui ont contribué activement à la signature des accords de paix.

Des artistes et des personnes du monde du spectacle se sont mobilisées pour produire cinq clips mêlant musique et poésie, en soutien à la révolte des femmes iraniennes déclenchée le 16 septembre 2022. En complément de l'article, "Politis" propose un porte-folio intitulé "Femmes iraniennes, braver les interdits".

Un an après la mort de Mahsa Amini, malgré la répression du régime qui sévit toujours, la révolution des Iraniennes continue. Témoignages.

Ancré dans une histoire longue, l'écoféminisme allie pensées et pratiques écologiques et féministes. Ce mouvement, qui connaît un regain d'intérêt en France, est traversé par de nombreux débats.

Quelques mois après la mort de Mahsa Amini, ce dossier, coordonné par Azadeh Thiriez-Arjangi, propose un éclairage sur le mouvement révolutionnaire « Femme, vie, liberté » en Iran. La violence de la République islamique, un régime corrompu qui réprime son peuple et lui impose une culture de la mort, a conduit les Iraniens à proclamer leur liberté, ouvrant un horizon d’espérance. Sommaire. Femme, vie, liberté. Un mouvement révolutionnaire en Iran, introduction. La génération « Femme, vie, liberté ». Renverser le régime des mollahs ? Un regard tiré de l’économie politique.

Dans une lettre ouverte au chef de la police publiée par le média d'opposition "IranWire", cette avocate et militante iranienne en exil l'assène: sévir contre les femmes non voilées n'arrêtera pas la marche de l'histoire.