Par une approche multiscalaire et diachronique, il s'agit de dresser le bilan des municipales de 2014 pour le FN. C'est en référence à 1995, apogée de l'implantation locale du FN avant la scission Le Pen/ Mégret, que sont mesurées l'évolution de l'offre « Bleu Marine » et la progression des votes. Derrière la représentation d'une « percée historique » sur l'ensemble du territoire, l'analyse des cartes met au jour de nets contrastes.

Echec du hollandisme ou du sarkozysme ? Rejet de l'Europe ou de la mondialisation ? Après les résultats des élections européennes, le penseur du "désenchantement du monde" et l'économiste radical livrent leur diagnostic.

Le porte-parole du Front de Gauche, qui publie "L'Ere du peuple", tire pour "L'Obs" les leçons de l'effondrement du socialisme au pouvoir. Sa nouvelle ligne : un tournant écologiste et la VIe République.

La présidente du FN est persuadée que les sondages qui lui sont favorables sont dans le vrai. Mais ni les municipales ni les européennes ne constituent pour son parti un terrain idéal.

C'est la plus grosse fédération du parti. Depuis plusieurs années, ses candidats talonnent ceux de l'UMP. Aux municipales, l'un d'entre eux peut même gagner à Fréjus. Reportage.

Le Front national lui prend des voix au premier tour, mais au second il l'aide à résister. Et parfois même à gagner !

Gagner dimanche d'autres mairies puis arriver en mai en tête des européennes : l'appétit de la patronne du FN est désormais sans limites.

Boosté par le rejet de l'Europe, le parti de Marine Le Pen talonne l'UMP et devance nettement le PS. Une enquête TNS Sofres-Sopra pour "Le Nouvel Observateur" et RTL.

Autoritaire et mégalomane, à mi-chemin de Jeanne d'Arc et de Vladimir Poutine, la présidente du FN est convaincue d'être missionnée pour sauver la France. Et la remettre au pas. Echapperons-nous au marinisme ?

Robert Ménard a beau jouer à l'enfant du pays et prendre des décisions apparemment anodines, le FN lui adjoint un état-major d'extrême droite pur jus.

Jadis infréquentable, le parti lepéniste séduit de nouveaux alliés au sein de l'extrême droite européenne. Avec l'espoir de prendre la tête d'un fort groupe de députés le 25 mai 2014.

Pour l'historien Nicolas Lebourg, le nouvel âge du lepénisme illustre une radicalisation "néopopuliste" à l'oeuvre dans toute l'Europe.