Difficile de dire pourquoi un artiste et son univers vous attirent. Avec Alex Lutz, j'avais la même sensation qu'avec Alain Chabat : celle d'appartenir à une même famille de pensée. Les univers qu'il traite, son humour, ses références, son goût pour la culture populaire étaient forcément proches des miens pour que ses films et ses spectacles m'émeuvent tant. C'est dans un café bruyant du 8e arrondissement de Paris, alors qu'il était en pleine promotion du film de Quentin Reynaud, "En plein feu", où il partage l'affiche avec André Dussollier, que nous avons échangé.

Après une folle année qui l'a vue devenir académicienne et finaliste du grand prix d'Angoulême (finalement remporté par Riad Sattouf), Catherine Meurlsse ne souffle pas et enchaîne avec une exposition rétrospective au musée Tomi Ungerer. Une excellente occasion de parler de son métier, de son actualité et de son avenir immédiat..

Il rêvait d'être un grand hockeyeur, il est devenu un auteur reconnu. L'écrivain caméléon est aussi globe-trotteur, et a même été garde du corps d'Annie Ernaux (véridique !). Alors qu'il publie "L'Usure d'un monde", nous l'avons rencontré à Paris entre deux voyages.

L'écrivaine britannique née en Afrique du Sud a obtenu le prix Médicis étranger pour "Ce que je ne veux pas savoir" et "Le Coût de la vie", les deux premiers volets de son « autobiographie en mouvement ». Son nouveau livre, "La Position de la cuillère", confirme son talent pour voir le mystère et le sens profond en toutes choses. Rencontre.

La légende veut qu'ils se soient croisés pour la première fois dans les allées du Louvre. Avant, in fine, de révolutionner l'un et l'autre la peinture de leur époque. D'admiration mutuelle en rivalité inévitable, les deux génies sont au musée d'Orsay pour un impressionnant face-à-face.

Douglas Kennedy, derrière le rire, une inquiétude qui le pousse à s'inventer des doubles

Dans "L'Envol", elle raconte en le romançant son destin de transfuge de classe. Nous sommes allés retrouver cette fan de Jack London non pas dans la forêt, mais sur la côte d'Émeraude où elle a élu domicile. Une rencontre tout en humilité, où il est question, entre autres, de Nabokov, d'Annie Ernaux ou des Daft Punk.

Dans la foulée de sa venue au Festival du livre de Paris, le sociologue centenaire à l'actualité éditoriale toujours foisonnante a accordé un entretien exclusif à Livres Hebdo. Depuis sa jeunesse communiste jusqu'à son engagement contre les guerres, toutes, il nous raconte les livres de ses vies.

Le Rennais, adolescent éternel, sort un quinzième album marquant davantage le tournant opéré depuis "Blitz", son précédent de 2017. Un magnifique chant d'amour, des préludes aux premiers vertiges, de l'acmé enchanteresse à l'amère désillusion.

Avec son dixième long métrage, "Wahou !", Bruno Podalydès poursuit son exploration amusée de la société contemporaine, cette fois sous l'angle de la fièvre immobilière. Né avec la grande vague des jeunes cinéastes des années 1990 (Desplechin, Kahn, Klapisch, Lvovsky... ), il s'en singularise par son obédience fidèle à la comédie, son sens de la troupe d'acteurs, ses références très personnelles (de Hergé à Jean Renoir ou Alain Resnais) mais aussi par son goût des objets détournés, des novlangues absurdes et des trouvailles poétiques.

Égérie des yéyés dans les années 1960, parolière sensible, artiste pétrie de doutes, Françoise Hardy aura poursuivi sa carrière à l'instinct, sans jamais faillir. Avec, jusqu'au bout, un chic fou.

Voix de Feu! Chatterton, il puise dans Charles Trenet ou dans André Breton, pourtant loin de sa génération. Après la poésie, cet hyperactif s'approprie le répertoire de la chanson avec le pianiste de jazz Baptiste Trotignon.