Appelons un chat de gouttière un prince, et Jao César Monteiro ce qu'il fut, et demeure : un génie. Le terme est embarrassant, pompeux, tout ce qu'on veut, tant pis. Le cinéma n'en compte pas tant, des génies. Et l'opportunité donnée aujourd'hui de prendre en compte une oeuvre aussi complexe et vertigineuse est si rare qu'il importe d'aller droit au but. La distribution en salle de ses huits longs métrages, le 3 décembre 2003, et la parution début 2004 de son oeuvre complète en DVD, accompagné d'un immense travail de complément, offre cette occasion.