Dans son dernier livre, "Piégée dans son couple", le sociologue Jean-Claude Kaufmann se penche sur ces femmes qui, alors qu'elles sont malheureuses avec leur conjoint, n'osent pas ou ne peuvent pas le quitter. Un piège redoutable, souvent méconnu, et source d'une grande souffrance.

Peut-on s'aimer sans partager les mêmes convictions ? Etre de gauche et vivre avec une personne de droite ? Oui, mais rarement, selon la politologue Anne Muxel.

Ils parlent comme des charretiers. Ils aiment comme des sages. Loin de l'ordre moral comme du terrorisme de la libération sexuelle, les adolescents réinventent l'amour...

C'est le grand paradoxe de notre temps : il n'y a jamais eu tant de coeurs à prendre. Jamais tant d'occasions de rencontres. Les relations n'ont jamais été si libres. Et malgré cela - ou à cause de cela ? - il n'a jamais été si difficile de trouver celui ou celle que l'on cherche.

"Mais où sont donc passés les hommes ? " Air connu, qui renvoie à un troublant mystère de la statistique : il y a autant d'hommes que de femmes ; mais passé 35 ou 40 ans, au moment de refaire sa vie, on compte près de deux femmes pour un homme.

Hardcore et fleur bleue à la fois, les ados se draguent sur MSN, s'exhibent sur la Toile, s'envoient des vidéos coquines. Leurs nouveaux jeux amoureux à deux s'appellent sexting ou cam 2 cam. Ils ont un revers : la diffusion des images intimes.

Les nouveaux octogénaires sont arrivés. Encore verts, ils ne renoncent à rien. Le corps a ses rides que l'esprit ignore. Ils rêvent de rencontres, s'inscrivent sur Meetic. Tendresse demandée, et plus si affinités. Leurs confidences désarçonnent leurs enfants.

Ils recherchent, sur Internet, leurs amours passées. A l'arrivée, quelques belles histoires et beaucoup de désillusions.

Il avait 12 ans. Il était élève dans une école catholique de Vendée. Elle était son institutrice. Leur liaison a duré quatre ans. Jusqu'à ce que l'enfant passe à confesse et que la justice s'en mêle.

Focus sur le défi technologique en oeuvre sur le marché français de la rencontre en 2015. Déjà passé au numérique, le secteur des agences de rencontre se voit bousculer par l'émergence d'applications gratuites. Pour enrayer la désertion, les opérateurs de site misent sur le renforcement de leur communication axée sur la garantie de services de qualité et une baisse des tarifs. Une stratégie un peu vaine car technologiquement parlant, applications ou sites font appel aux mêmes algorithmes d'exploitation de profils.