Le 19 février 2001 disparaissait Charles Trenet, le "Fou chantant", un poète et un révolutionnaire qui contribua à introduire le jazz dans la chanson française.

De la basilique San Marco à la Biennale contemporaine, des Ospedali à La Fenice, l'histoire de la Sérénissime s'écrit en musique. Avec pour hérauts Monteverdi, Albinoni, Vivaldi, Verdi ou Stravinsky, tous ayant contribué à faire de Venise un ardent creuset des arts.

Compositeur, chef et pédagogue de génie, maillon essentiel entre le romantisme et la Seconde Ecole de Vienne, Alexander von Zemlinsky marche dans l'ombre de Mahler, qu'il adule, et de Schonberg, dont il refuse la modernité atonale. Il naissait il y a cent cinquante ans : trop tard ?

Enfant prodige et créateur de génie, ami de Liszt ou de Bizet, contemporain de Stravinsky et de Schonberg, Camille Saint-Saëns fut à la fois l'acteur et le témoin éclairé des révolutions artistiques survenues au tournant des XIXe et XXe siècles. Cent ans tout juste après sa mort, croquons le portrait de ce personnage aussi fantasque qu'érudit, et redécouvrons les pépites parfois méconnues que recèle son catalogue, riche de quelque six cents oeuvres.

Voici deux siècles disparaissait Napoléon 1er qui ne régnait pas seulement sur les peuples mais aussi sur les arts, et d'abord la musique. Spectacles, fêtes, institutions, rien n'échappait à son pouvoir. Comment et jusqu'où? Suivez le guide. PAR IVAN A. ALEXANDRE

Le compositeur Olivier Greif nota dans son "Journal" :« Schubert est né et mort à Vienne, qu'il n'a pratiquement jamais quittée. Certains s'en étonnent. Mais, tel Kant à Königsberg, il aurait très bien pu ne point sortir de sa rue. On n'a pas besoin du monde, lorsqu'on en est le centre. » Le temps d'une nouvelle « Folle Journée », ce centre se déplacera à Nantes, étape décidément privilégiée sur les chemins de l'émotion schubertienne.

Lors de la seconde moitié du XIXe siècle, le chef d'orchestre et compositeur viennois sublime le genre de la valse et en fait la musique de bal la plus populaire au monde.

Une jeune génération d’artistes porte la symbiose entre les deux genres vers de nouveaux sommets. Biberonnée au hip-hop, férue de réseaux sociaux, elle poursuit des idéaux littéraires et politiques communs.

La jeune Américaine est devenue en un rien de temps une icône de la pop, avec ses textes torturés et un style bien à elle. Cet été, nouveau look, nouvel album. "Happier Than Ever" caracole en tête des charts avec des textes un peu plus légers en apparence, mais qui résultent d’un âpre cheminement.

Une voix absolue, capable des plus audacieux grands écarts, du répertoire le plus léger aux rôles les plus lourds. Nos onzièmes « Introuvables » évoquent la trajectoire brisée d'un soprano adoré au temps des grands troubles.

Alors qu'ils enregistrent "Memphis Grease" en 2014, John Németh (chant, harmonica) et Joe Restivo (guitare) se découvrent un amour mutuel pour le blues tel qu'il était pratiqué à Memphis dans les années 1950 par les orchestres de Bobby Bland, B. B. King et Junior Parker. De cet amour va naître le Love Light Orchestra qui produit en 2017 un live salué dans ces pages. A l'occasion de la sortie de l'excellent premier album studio de ce groupe d'exception, rencontre avec deux de ses membres fondateurs.

"Comment avez-vous découvert ma musique ?", demande Acantha Lang dès le début de l'entretien. C'est en effet de façon assez inattendue, par le biais de vidéos postées sur Y ou Tube pendant le confinement, que la chanteuse née à La Nouvelle-Orléans et basée à Londres s'est fait remarquer, avant de publier à l'été 2021 un premier EP qui devrait être suivi dans les prochains mois d'un album et de quelques dates en France...