En septembre 1998, le chef de l'Etat annonçait son départ et la tenue d'une élection présidentielle anticipée. Dix-huit après, "JA" a pu reconstituer les circonstances précises de ce tournant majeur dans l'histoire récente du pays.

Chaque mois, "Lire" donne la parole à un écrivain pour qu'il nous ouvre les portes de sa réalité. Ce mois-ci : Kamel Daoud, écrivain et journaliste algérien, récent finaliste du Goncourt pour son livre "Meursault, contre-enquête", relecture brillante et incisive de "L'Etranger" de Camus. Daoud y fait le portrait d'une Algérie encore marquée au fer rouge par l'héritage colonial, mais aussi prise en étau entre l'armée et la religion.

D'abord "terra incognita", nommée "Barbaria", puis colonisée, l'Algérie raconte son histoire à travers les cartes de géographie qu'en ont tracées les Français dans une expo au Mucem.

Voici un fort regard porté sur l'histoire de l'Algérie. Une collection de documents-cartes militaires, tableaux, affiches, imageries populaires, photographies, films... - réunis pour la première fois, permet de mieux appréhender comment l'Occident et la France ont façonné leurs représentations de ce pays avant la colonisation française, puis de 1830 à 1962 et après l'indépendance.

Deux siècles après sa naissance, le 6 septembre 1808, il reste celui qui tenta de sauvegarder, avec honneur et bravoure, l'indépendance de l'Algérie. Et, pour la France, celui qui sut faire de l'empereur Napoléon III, un obligé.