Le 27 avril 2016, François Pinault signait un accord avec la Ville de Paris, propriétaire de la Bourse de commerce, qui stipulait que la gestion du lieu était confiée via un bail de 50 ans à une filiale d'Artémis, Société d'investissement de la famille Pinault. Édifié au 18e siècle et réaménagé par Tadao Ando, le bâtiment, qui devait ouvrir en juin, abritera la collection Pinault.

Intime de Picasso, proche de Chagall, soutien de Christo, Theodor Ahrenberg (1912- 1989) a financé sa passion pour l'art moderne grâce aux produits dérivés de l'or noir... et à quelques tours de passe-passe fiscaux. Sa collection était si importante qu'un musée conçu par Le Corbusier devait l'abriter. Pourquoi ce projet ne vit-il jamais le jour ? Pourquoi le nom même de ce tycoon suédois a-t-il été oublié ? "Beaux Arts" vous dit tout.

Pionnier de la performance en Europe, traducteur des poètes de la Beat Generation et ami des surréalistes, Jean-Jacques Lebel vit entouré d'une collection aussi singulière qu'éclectique, qui fait l'objet d'une exposition à Nantes. Rencontre dans son antre, à Paris.

À l'occasion du 150e anniversaire du retour d'Asie d'Henri Cernuschi, le musée qui porte son nom nous invite à découvrir le destin exceptionnel de cet aventurier esthète.

Près des Halles, dans la Bourse de Commerce, où se vendaient autrefois le sucre et le cacao, le milliardaire François Pinault a installé une partie de son immense collection d'art contemporain. Visite.

Ils sont parfois si grands qu'ils finissent roulés dans les réserves des musées, si fragiles que la moindre exposition ou manipulation devient une menace, si confidentiels que seuls quelques initiés en connaissent encore l'existence. D'autres ont été volés, censurés ou refoulés. "Beaux Arts" les a retrouvés pour vous et vous ouvre les portes de son éphémère musée de papier. Objets d'art furtifs. Ces grands formats impossibles à accrocher. Cachez ce sexe ... Derrière les murs, dans les sous-sols, dans des caisses ou sur la planète Mars. À la recherche d'oeuvres disparues.

C'est la plus grande fondation privée des Etats-Unis. Le 5 octobre 2018, elle inaugurait cinq nouveaux bâtiments et un parc enrichi, un lieu magique où se lovent dans l'harmonie et le silence art et architecture. "Beaux Arts" est allé à la découverte de cette fondation qui se vit comme une expérience où l'on rencontre des chefs-d'oeuvre de Rothko, De Kooning, Louise Bourgeois, Basquiat, Richard Serra ou encore Jeff Koons. On est émerveillé.

Durant soixante ans, l'industriel Calouste Gulbenkian constitua une incomparable collection, reflet de sa passion pour l'art islamique, le XVIIIe siècle français ou les créations de René Lalique. L'exposition parisienne à l'Hôtel de la Marine présente 90 pièces rares provenant de son prestigieux musée lisboète.

Les chefs-d'oeuvre de la Renaissance commandités par cette puissante dynastie italienne font l'objet d'une présentation d'ampleur inédite au coeur de son ancien duché de Parme et de Plaisance. Où il apparaît que l'art et l'architecture, savamment mêlés aux intrigues de pouvoir, mènent aux plus hauts sommets.

Dans le sud-est de l’Angleterre, un village du Sussex abrite une ferme pas comme les autres, où vaches, moutons et cochons voisinent avec des oeuvres d’art amassées par un couple d’artistes : Lee Miller et Roland Penrose.

Certains "happy few" s'endorment tous les soirs face à une toile de Monet, Degas ou Caillebotte. Pour le plus grand bonheur du public, ils la prêtent parfois. Au musée Marmottan Monet, à Paris, on veille à les accueillir dans une exposition.

Pour la première fois, l'antiquaire Yves Gastou dévoile le temps d'une exposition à Paris sa pléthorique collection privée de bagues masculines, sorte de vision totale d'un art méconnu et foisonnant.