La dyspnée est un symptôme d’inconfort respiratoire extrêmement courant en médecine qui traduit, le plus souvent, un désordre cardiorespiratoire ou métabolique. Sa genèse est complexe et résulte de l’intégration, au niveau du cortex et du système limbique, de messages intéro- et nociceptifs. Par dyspnée «sine materia», nous entendons ici une dyspnée sans pathologie cardiorespiratoire ou métabolique sous-jacente avérée et nous y incluons celle du syndrome d’hyperventilation et du déconditionnement physique.

Le benralizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la sous-unité α du récepteur à l’interleukine-5. Il s’est imposé comme un traitement essentiel dans l’asthme sévère hyperéosinophilique. Nous rapportons ici les principaux résultats de l’étude PROMISE, une étude avec le benralizumab en vie réelle à la clinique de l’asthme du CHU de Liège chez 73 patients asthmatiques sévères dont le taux d’éosinophiles circulants était supérieur à 300/µl.

Nous rapportons le cas d’un patient ayant été hospitalisé dans un contexte d’obstruction bronchique, avec une légère éosinophilie, une élévation des IgE et du monoxyde d’azote dans l’air exhalé, qui a évolué favorablement sous corticostéroïdes oraux (CSO). L’évolution est marquée par deux exacerbations d’asthme d’évolution favorable sous CSO dans les douze mois de suivi. Une tomodensitométrie thoracique révèle la présence de deux lésions pulmonaires kystiques.

L’utilisation des biothérapies a révolutionné la prise en charge de l’asthme sévère. Après un rappel de la physiopathologie de l’asthme qui sous-tend le développement de ces nouvelles molécules, cet article aborde les différents types de rémission de l’asthme de l’enfant et de l’adulte. Seront ensuite développés les possibilités avec chaque biothérapie d’obtenir une rémission ainsi que les facteurs prédictifs de cette rémission.

L’asthme sévère est souvent caractérisé par un profil immunologique dit «T2 high» régulé par des cytokines telles que les interleukines IL-4, IL-5 et IL-13. Le dupilumab (Dupixent®) est un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre la sous-unité α du récepteur à l’IL-4 et à l’IL-13. Nous présentons ici les bases immunologiques qui annoncent son efficacité dans le traitement de l’asthme sévère et les grandes études contrôlées qui ont validé son efficacité.

L’asthme est une maladie respiratoire courante qui compte 3 à 10 % de cas sévères. Parmi ces derniers, les bronchectasies sont plus fréquentes (prévalence entre 15,5 % et 67,5 % selon les études), mais le lien de causalité entre les deux maladies reste flou. Le but de cette revue de littérature est de définir les caractéristiques associées à la présence de bronchectasies chez les patients asthmatiques sévères. Les patients présentant à la fois asthme sévère et bronchectasies sont généralement plus âgés. La durée d’évolution de leur maladie asthmatique est plus longue.