D'où vient le Soleil ? Mystère. En le comparant avec les autres étoiles de la Galaxie, les astrophysiciens ne parviennent pas à déterminer le lieu d'origine de l'astre du jour, ni les conditions de sa naissance.

Plus de doute : l'énergie sombre, de nature mystérieuse, est une composante importante de l'Univers. L'observation de la distribution des galaxies dans un volume d'espace inégalé le confirme.

C'est l'astre le plus rapide jamais observé dans la Galaxie. Dans la constellation de la Carène. un pulsar file à la vitesse prodigieuse de 2 500 km/s. Pour expliquer son origine, les astrophysiciens vont devoir adapter leurs modèles de supernova.

La quasi-totalité de la matière de l'Univers échappe toujours aux recherches. Les astronomes en voient les effets, la cartographient, la mesurent... Mais ils ne parviennent ni à l'observer directement, ni à préciser sa nature. Appelée matière noire, cette masse insaisissable semble contenir les astrophysiciens au coeur d'une impasse, dont certains tentent de sortir, faute de mieux, par des solutions toujours plus exotiques.

L'arbre généalogique du Système solaire prend racine ! Le Soleil serait le fils d'une étoile unique, Coatlicue, affirment les chercheurs Matthieu Gounelle et Georges Meynet. Trente fois plus massive que lui, apparue quelques millions d'années avant sa naissance, cette ancêtre aurait laissé sa trace dans l'ADN de certaines météorites.

Grâce à la découverte récente d'un pulsar situé à proximité du trou noir central de la Voie lactée, les astrophysiciens ont pu caractériser le champ magnétique régnant dans cette région.

Par hasard, des astrophysiciens ont découvert des bulles gigantesques d'émission de rayons gamma qui s'échappent du centre de notre Galaxie. D'où viennent ces structures étonnantes ?

Frontière turbulente entre la science et la fiction, la chasse aux civilisations extraterrestres ne fait que commencer. Récemment, un groupe d'astronomes américains a entrepris d'extraire des données du télescope infrarouge Wise, de la Nasa, l'image de cent mille galaxies émettant fortement dans cette longueur d'onde. Et ce, afin de repérer la présence de civilisations bien plus évoluées que la nôtre... Si cette vaste battue aux E.T. s'est soldée par un échec, elle montre aussi que l'imagination littéraire est un formidable moteur de recherche.

Le satellite Kepler a enregistré à deux reprises, pendant 5 et 80 jours, une baisse de luminosité de 20% pour l'étoile KIC 8462852. L'équipe de Tabetha Boyajian (université Yale) propose plusieurs explications astrophysiques, dont celle d'un nuage de comètes. Mais le chercheur iconoclaste Jason Thomas Wright suggère, lui, une autre piste : et s'il s'agissait de la signature d'une civilisation extraterrestre ?

La lumière d'un quasar, véritable phare cosmique, a permis aux astrophysiciens de repérer pour la première fois la trace des galaxies sombres. De l'un de ces nuages de gaz est née notre Voie lactée, aux premiers temps de l'Univers.

A 19 milliards de kilomètres de la Terre, la sonde spatiale américaine pénètre dans le gigantesque espace entre les étoiles. L'astrophysicien Hubert Reeves raconte cette prodigieuse odyssée commencée en 1977.