Théologien éminent, ancien collègue et ami de Joseph Ratzinger, Hans Küng confirme, dans le second tome de ses Mémoires, qu'il est bien le meilleur ennemi de Benoît XVI. Et l'affaire des prêtres pédophiles ne va pas les réconcilier.

Complot. Qui se cache derrière Maria et quels sont ses mobiles ?

″Nos ergo debemus (...) cooperatores simus veritatis″ (Nous devons être collaborateurs de la vérité″). Jamais autant qu'en annonçant sa démission, programmée pour le 28 février, Benoît XVI n'aura été si fidèle à sa devise. Prenant acte de l'âge et de la fatigue, conscient que la médecine peut désormais poser un grave problème à l'Eglise en prolongeant la vie de papes n'ayant plus toute leur lucidité, Benoît XVI quitte son trône avec courage et panache.

Quelle mouche les a piquées ? Les rédactions parisiennes se sont prises d'une passion soudaine pour la démission de Benoît XVI. Quitte à se livrer à des pronostics hasardeux sur son successeur et passer à côté de vrais enjeux.

Lors de son premier voyage en Pologne, le pape a bénéficié d'un accueil digne de son prédécesseur, en particulier de la part des jeunes.r

La conférence prononcée le 12 septembre 2006 par Benoît XVI à Ratisbonne, en Allemagne, n'a pas fini de produire ses effets. Le pape y faisait explicitement référence aux rapports de l'islam et de la violence, avant de montrer les failles d'une raison occidentale qui serait livrée à elle-même.

A moins d'un mois de l'arrivée de Benoît XVI, les secteurs progressistes de l'Eglise brésilienne s'inquiètent du virage réactionnaire que pourrait prendre la 5e Conférence de l'épiscopat d' Amérique latine.

Le préservatif aggrave le problème du sida, déclare le pape Benoît XVI dans l'avion qui le mène en Afrique le 17 mars 2009. Pour beaucoup de catholiques, c'est la déclaration de trop.

La levée de l'excommunication des intégristes lefebvristes - dont l'évêque négationniste Robert Williamson - illustre les cafouillages du pouvoir au Vatican

Alors qu'à Rome tous les regards sont déjà tournés vers le futur conclave, ″L'Express″ s'est mis dans la peau d'un cardinal électeur. Il n'existe pas réellement, mais il traduit les attentes et la perplexité d'une Eglise qui voit le pontificat de Benoit XVI s'achever dans la confusion.

Philosophe et catholique pratiquant, Jean-Luc Marion connaît mieux que personne le Vatican. Car, s'il est un éminent spécialiste de Descartes et le penseur du don, il est aussi très introduit à Rome. Proche du pape démissionnaire Benoît XVI, il analyse la pensée de son successeur François, premier souverain pontife latino-américain de l'Histoire, qui se rend au Brésil pour y célébrer les 14e Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Que faut-il comprendre des propos et des actes d'un pape dont les premiers pas ont déjà montré la différence ?