Le Lider Maximo réplique vertement aux affirmations du magazine "Forbes" estimant sa fortune personnelle à 900 millions de dollars.

A la veille d'accueillir, à partir du lundi 11 septembre 2006, le 14e sommet du Mouvement des non-alignés. L'île vit au rythme des supputations entourant la succession de Fidel Castro. Même si, à sa disparition, son frère Raul doit assumer la continuité, le castrisme historique vit sans doute ses dernières heures.

Eloigné du pouvoir par la maladie depuis dix-huit mois, le père de la révolution a annoncé le 18 février 2008 qu'il renonçait, à 81 ans, à diriger son pays. Retour sur un demi-siècle de castrisme...

Le retour médiatique d'El Comandante coïncide avec la libération de prisonniers politiques et l'apparition de divergences au sein du parti quant aux futures orientations économiques. On peut y voir un hasard...

Tandis que leur vieux dictateur s'apprête à souffler ses 80 bougies, les Cubains ne savent toujours pas de quoi leur avenir sera fait. L'aide économique prodiguée par le Venezuela de Hugo Chavez rend la vie quotidienne moins difficile, mais la répression politique a tendance à s'aggraver.

Hospitalisé le 31 juillet 2006, Fidel Castro a confié les rênes du pays à son frère Raul. Bref, le pouvoir n'a jamais été vacant, l'ordre socialiste règne et la bataille idéologique se poursuit.

Le lider maximo préparait sa succession depuis des mois. Notamment en relançant la "Bataille des idées", une sorte de révolution culturelle destinée à faire perdurer les idéaux de son régimes.

Raul Castro a succédé sans surprise à son frère Fidel à la tête du pays, le dimanche 24 février 2008.

L'important remaniement ministériel imposé début mars 2009 par le chef de l'Etat marque une rupture avec la politique d'isolement voulue par le Lider Maximo. L'heure est désormais à l'ouverture.