Tout semble aujourd'hui être "apocalyptique", des tourments des voyageurs lors d'une grève des transports à l'annonce d'une catastrophe écologique. Mais comment s'est forgé le genre apocalyptique ? Quelle est la différence entre le prophète et l'apocalypticien ? Et comment s'articulent apocalypse et histoire ?

Classer par ordre de probabilité ou de gravité les risques encourus par l'humanité est un exercice délicat. Les experts les plus chevronnés ne savent pas comment faire.

Il parait qu'un battement d'ailes de papillon au Brésil peut provoquer une tempête au Texas. Des caprices météorologiques a 150 millions de kilomètres de la Terre pourraient-ils donc nous faire revenir à l'âge de pierre en détruisant les télécommunications dont notre monde semble incapable de se passer ? Non, "La Revue dessinée", n'a pas mis les doigts dans la prise ! C'est bien ce qui s'est passé le 29 août 1859 quand une série d'éruptions solaires a détraqué le réseau télégraphique mondial provoquant électrocutions ou combustions spontanées.

Ogres stellaires, étoiles vampires... l'Univers est la proie de phénomènes extrêmes que dévoilent aujourd'hui les tout récents télescopes gamma. A la clé ? La naissance d'une nouvelle astronomie. La preuve en images

Mike Davis, le plus militant des sociologues américains, confronte Hollywood et lutte des classes, Californie et tiers-monde, catastrophes naturelles et désastres sociaux.

Rare et donc précieux : la plume d'un magistrat financier nous invite à la sagesse humaine...

C'est une prise de position. C'est un événement à voir, à lire, à réfléchir. A la fondation Cartier, à Paris, le philosophe Paul Virillo expose sa théorie de l'accident intégral à travers des oeuvres d'artistes et des photographies de naufrages et d'attentats.

L'exposition "Ce qui arrive", qui se tient à la fondation Cartier pour l'art contemporain jusqu'à la fin du mois de mars 2003, mérite le déplacement, nous dit Jean-Jacques Salomon. L'art y rappelle à l'homme, au travers de diverses représentations de catastrophes en tous genres, que le progrès scientifique et technologique n'est pas vierge de victimes, loin s'en faut.

Le LHC devra-t-il cesser de fonctionner jusqu'à ce que l'on prouve qu'il est sans danger pour notre planète ? C'est en tout cas la requête déposée devant le tribunal d'Hawaï par deux Américains. En effet, selon eux, les mini trous noirs créés dans la puissante machine du Cern pourraient dévorer la Terre...