Trop social, pas assez libéral, notre marché du travail ? La question taraude tous les esprits, dans les bureaux, les usines, les cafés, alors que la France s'enfonce mois après mois dans le chômage et la pauvreté.

Retour de la croissance et des créations d'emplois : l'économie française sort enfin de la crise... au moment où l'économie mondiale va ralentir. Sans réforme du modèle social et de la gestion de l'Etat, les sursauts de l'activité demeurent fragiles.

Si ce n'est pas encore la fièvre, le marché s'échauffe de jour en jour pour les cadres et techniciens, avec ou sans expérience. Et au sortir des grandes écoles c'est déjà l'effervescence.

Dans "Jours chômés", Anne Lasserre cherche à comprendre le chômage. Révolte, lucidité et humour.

En France, deux millions et demi de personnes, notamment des femmes, travaillent et vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Pourtant, le gouvernement veut contraindre les bénéficiaires d'aide sociale - un RMiste sur trois dispose d'un diplôme équivalent ou supérieur au bac - à accepter l'emploi qu'on leur propose pour faire baisser le chômage.

La loi sur les 35 heures va-t-elle créer assez d'emplois et faire reculer les emplois à temps partiel ? Les récentes mesures en faveur des plus démunis sont-elles en rapport avec la hausse de la croissance ?

Ils cumulent les aides sociales et les primes d'assistance. Ils aimeraient bien retrouver du travail... mais pas à n'importe quel prix !

Michel Didier se propose ici de clarifier la relation entre le coût du travail et le chômage à partir de la théorie économique et des données empiriques disponibles...

Bien que la France conserve un taux de chômage élevé (et un important sous-emploi), depuis plus de deux ans sont régulièrement dénoncées, dans des métiers fort différents, des pénuries de main d'oeuvre.

Edmond Malinvaud nous livre ici, à propos de l'emploi, une magistrale leçon d'économie composée de trois parties : la première consacrée aux enseignements du passé, la deuxième aux perspectives et aux enjeux à l'horizon 2010, la troisième aux priorités qu'il conviendrait de fixer à la politique économique française.